Association française pour l’enseignement du français

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    CM - 6ème : Mutualiser, oui, mais comment ? Avec Dominique Bucheton

    Samedi 13 mai, Paris

    Journée organisée par l'AFEF au Collège Aimé Césaire, Paris 18ème

    Samedi 13 mai - 10h-16h30

    Cycle 3 : comment faire l’articulation école-collège ?

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    Comment le cycle 3 émanant de la loi de Refondation peut-il devenir un véritable espace de travail collectif entre les professeurs des écoles et ceux de collège afin d’aider les élèves à réussir ce passage souvent vécu de manière difficile et donc assurer une meilleure transition entre les deux structures ?

     

    Le passage de l’école au collège est en effet identifié comme un moment crucial du fait des changements et de ruptures qui s’imposent aux élèves. Si l’institution estime que les liens entre les deux structures doivent se renforcer depuis 1982 (rapport Savary), notamment pour éviter une rupture porteuse d’échec pour beaucoup d’élèves, le socle commun de connaissances et de compétences institué en 2005 dans un premier temps, puis l’organisation des nouveaux cycles d’enseignement liée à la loi de refondation visent, entre autres choses, à concrétiser cette préoccupation et à permettre que les frontières s’estompent progressivement.

    Les décrets de 2013 redéfinissent les cycles de telle sorte que le cycle 3 se trouve à cheval sur l’école et le collège, la classe de sixième y étant la dernière année d’un cycle démarrant en CM1.

    Les compétences du socle commun redéfini sont, comme en 2005, identiques de l’école au collège. Mais surtout, les programmes ont été conçus de manière curriculaire et sont déclinés selon les mêmes compétences (comprendre et s’exprimer à l’oral, lire, écrire, comprendre le fonctionnement de la langue) et des entrées culturelles, littéraires et artistiques porteuses d’enjeux littéraires et de formation personnelle. Ces programmes s’appuient sur une progressivité dans la complexification des notions et des compétences sur laquelle nous nous étions penchés lors d’une précédente rencontre[1] et qui nécessite impérativement la rencontre des professeurs des écoles et de collège pour construire une cohérence et une véritable progression au sein du cycle. Dès lors se pose la question inhérente au cycle et plus difficile à résoudre au cycle 3 du fait de la présence de deux structures distinctes : mutualiser, oui, mais comment ? Il ne s’agit pas tant – ou pas uniquement – des modalités de concertation, en partie indiquées par l’institution du conseil de cycle, que de ce sur quoi les enseignants vont pouvoir se rencontrer. Plusieurs numéros du Français Aujourd’hui ont déjà fait état de ce qui faisait rupture et de ce qui faisait continuité (168 « Continuités et ruptures dans l’enseignement de la littérature », 2010 ; 173 « Continuités et ruptures dans l’enseignement de la langue », 2011 ; 189 « De l’école au collège », 2015).

    La réorganisation du cycle 3 soulève ainsi de nombreuses questions, pratiques tout d’abord : comment organiser le fonctionnement du cycle 3 ? Quels sont les points d’intersection entre l’école et le collège ? Comment favoriser la concertation des enseignants ?

    Mais elle pose aussi la question des identités professionnelles : qu’est-ce qui rassemble et qu’est-ce qui distingue les professionnels du primaire et du secondaire ? Quelles représentations de la discipline sont en jeu du fait de formations initiales différentes (polyvalence pour les uns ; spécialisation pour les autres) ? Quelles conceptions de l’enseignement de la littérature, de la compréhension, de la langue sont à l’œuvre chez les enseignants selon qu’ils sont en primaire ou dans le secondaire ? Quels gestes professionnels communs ? A quelles conditions l’existence du cycle 3 permettra-t-elle de relier, de donner une cohérence des enseignements ? Quels sont les leviers ? Quels sont les points de vigilance qui peuvent constituer des difficultés ? Et dès lors, comment penser la progressivité des apprentissages ? Quels principes de continuité pédagogique dans la maitrise des compétences, dans le suivi et la prise en compte des acquisitions ?

     

    La journée du 13 mai débutera par un historique de la liaison école-collège ; elle nous permettra ensuite d’aborder un certain nombre de ces questions par le biais de trois témoignages d’enseignants qui viendront nous faire de la part de la manière dont ils se sont emparés de cet espace professionnel que constitue le cycle 3. La mise en perspective et la synthèse de la journée seront conduites par Dominique Bucheton.

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    (l'inscription est obligatoire, gratuite pour les adhérents)

     

2 Commentaires

  • Elalouf Marie-Laure

    03 Avr 2017 à 09:01

    Je vais annoncer la journée dans le département de Lettres de l'Éspé de Versailles.
    J'ai un comité de sélection la veille à Montpellier, mais je vais essayer de voir si je peux venir une partie de la journée. En effet, nous avions commencé à travailler la question l'année dernière et depuis, nous n'avons guère avancé, pour toutes sortes de raisons, liées au contexte institutionnel.
    Marie-Laure Elalouf
    Responsable du département de Lettres de l'Éspé de Versailles.

  • WITTERSHEIM

    10 Mai 2017 à 15:57

    Nous diffusons cette info auprès du groupe de travail "Différenciation Pédagogique" - CNESCO/IFE-ENS/Réseau Canopé

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