Avec la poésie de ces « autres » auteurs d'Europe et d'Asie : Franz Mons, Mo Frei, Jerzy Franczak, Hoang Hung, et une étude des problèmes de traduction afférents. À lire également le numéro précédent de l'Action poétique consacré aux nouveaux poètes hongrois : Endre Kukorelly, István Kemény, Szilárd Borbély, Kriszta Bódis, Virág Erdös, János Térey, Anna T. Szabó, Vera Filó, Balázs Szálinger... et une judicieuse traduction de 25 noms (de trop), de E. Kukorelly. (Courriel : actionpoetique@wanadoo.fr).
Bulletin d'information sur les manuels scolaires, n° 71, sept-décembre 2007 (58 p., 11,50 ').
À lire les analyses toujours précises et argumentées des manuels et ouvrages didactiques. Ce numéro s'attache plus particulièrement aux supports d'apprentissage de l'orthographe, de l'étude de la langue, mais aussi aux manuels de préparation du concours de professeurs des écoles. (Site : www.e-bims.org). Français 2000, n° 212-213, « Tout FLE, tout flamme ! », avril 2008 (98 p., 8 ').
La revue de l'association belge des professeurs de français suggère l'étude de plusieurs 'uvres, et notamment celles liées à la culture maghrébine de langue française, de Kateb Yacine à Tahar Ben Jelloun. (Site : www.abpf.be).
Histoire, Épistémologie, Langage, tome XXIX-2, « Le naturalisme linguistique et ses désordres », 2007 (256 p., 28 '). Le paradigme naturaliste est cette tradition intellectuelle qui veut déduire des propriétés essentielles des langues à partir de traits biologiques (universaux, ou raciaux). Ce paradigme (sous sa forme universaliste) est aujourd'hui dominant dans nos institutions. Il s'est renouvelé, dans le nouveau contexte des sciences cognitives, de la génétique et des sciences du cerveau. Il semblerait que l'histoire (pourtant relativement récente) des discussions passées n'ait laissé aucune trace. Pourtant, on avait vu émerger dès le 19e siècle un thème « naturaliste » : loin d'être le résultat de l'activité culturelle des hommes, le langage était, pour une partie non négligeable des linguistes de l'époque, le fruit de sa nature physique, entité elle-même « naturelle ». Le modèle était la biologie : les langues auraient une vie semblable à celle des plantes ou découleraient directement de la constitution de notre cerveau, différente selon les « races ». Ce numéro spécial d'Histoire Epistémologie Langage entend poser les jalons d'une histoire du naturalisme linguistique, de la première « biolinguistique » à Pinker. (Site : www.shesl.org)
La Lettre de l'AIRDF, n° 41, « Didactique du français : le socioculturel en question », 2007-2 (42 p., abonnement lié à l'adhésion à l'association).
Au delà des rubriques et chroniques habituelles, le numéro propose un dossier coordonné par Thérèse Thévenard et Jacques David sur « Les premiers apprentissages à l'école maternelle », et décrivant différentes expériences liées au parler, lire et écrire. (Site : www.airdf.com).
Langages, n° 169, « Évènements, prédicats, arguments », mars 2008, (130 p., 16 '). (Site : www.armand-colin.com).
Langage & pratiques, n° 40, « Dispositifs de lecture », décembre 2007 (108 p., abonnement annuel 25 '). Un dossier en six études et autant d'approches disciplinaires, de la didactique à la psychologie cognitive, en passant par la linguistique, sur un même objet d'étude : la langue. (Courriel : secretariat@arld.ch).
Langage & société, n° 121-122, « La revue a 30 ans. Réflexions et perspectives de recherche », décembre 2007 (334 p., 15 '). Ouvert par Sonia Branca-Rosoff et Nicole Ramognino, ce numéro approche, de façon originale, la question des normes en sciences humaines à travers les différentes pratiques qui y ont recours. Le projet (réussi) consiste à confronter différentes disciplines, et approches théoriques sur un même objet de recherche. (Site : www.LetS.msh-paris.fr).
Langue française, n° 157, « Énigmatiques prépositions », mars 2008 (148 p., 16 ').
Coordonnés par Jacques François, Denis Le Pesant & Danielle Leeman, les huit articles de ce numéro proposent différentes approches syntaxiques et sémantiques pour classer les verbes, tout en les interrogeant dans leur réciprocité à partir de points de description certes complexes, mais visant une cohérence d'ensemble. (Site : www.armand-colin.com). La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 40, « Ces enfants qui perturbent : vers une école prévenante », janvier 2008 (248 p., 15 ').
Le dossier coordonné et présenté par André Philip & Philippe Mazereau montre les logiques à l''uvre dans la mise en place de ces unités pédagogiques d'intégration, mais aussi l'apport des nombreux dispositifs mis en place, réalisés ou esquissés, dans la scolarisation des élèves handicapés au collège et au lycée. Le dossier du numéro qui précède (n° 36 de janvier 2007) répond à une autre question tout aussi essentielle : le traitement de « La langue de l'école et des langues d'ailleurs », problématique également au centre du présent FA. (Site : www.inshea.fr).
La Revue des livres pour enfants, n° 239, « La littérature de jeunesse en Israël », février 2008 (180 p., 10 ').
Plusieurs analyses, interviews et témoignages sur cette écriture romanesque dans la littérature de jeunesse contemporaine de langue française. Un parcours roboratif à travers les 'uvres de V. Dayre, J.-C. Mourlevat, J.-F. Chabas, B. Friot, M. Desplechin, C. Lovera-Vitali, M. Malte et T. de Fombelle. Le numéro précédent (n° 234, d'avril 2007), nous propose un autre parcours ' mais plus « libres » ' avec des « Découvertes et des chapeaux », une « Lecture de Oh, boy ! », deux dossiers sur la « Traduction des livres pour enfants suédois en français » et un autre, également fourni, sur « La littérature de jeunesse au Yémen ». À signaler également le numéro de novembre 2006 de cette revue qui présente sa sélection des ouvrages édités l'année passée, classée en fonction des différents genres identifiés en littérature de jeunesse. (Site : www.lajoieparleslivres.com).
Les Cahiers pédagogiques, n° 462, « La littérature de jeunesse, une nouvelle discipline scolaire ? », avril 2008 (74 p., 7,50 '). Coordonné par Marie-Madeleine Bertucci et Jacques David, un numéro réunissant 28 articles sur un domaine de notre discipline, l'étude de la langue, placé récemment sous les feux de l'actualité. Un dossier essentiel en réponse à des rapports, des programmes, des déclarations ministérielles... plus ou moins cohérents. (Site : www.cahiers-pedagogiques.com).
Les Cahiers Théodile, n° 8, décembre 2007 (138 p.).
Ce numéro composé par divers enseignants-chercheurs de l'équipe Théodile (réseau didactique E.A. 1764 de l'UFR des Sciences de l'éducation de l'université de Lille 3) regroupe deux ensemble de travaux : le premier consacré à « la dimension générique » (genres et activités scolaires, disciplinaires), le second à « la gestualité pédagogique ». En fin de volume, nous trouvons le bilan d'une recherche dirigée par Yves Reuter dans le cadre du suivi d'une école Freinet, et sa possible « transférabilité ». Les Dossiers des Sciences de l'Éducation, « L'évaluation-conseil en éducation et formation », n° 18, 2007 (148 p., 20 ') (Courriel : pum@univ-tlse2.fr)
Liaisons ' AIROÉ, « Écritures en contact », n° 39-40, 2007 (292 p., XX ')
LIDIL, n° 36 « Échanges exolingues via Internet et appropriation des langues-cultures », décembre 2007 (222 p., 16 '). Le dossier de cette revue grenobloise de linguistique et de didactique des langues, dirigé par Alain Rabatel et Francis Grossmann, décrit les diverses pratiques de lecture, à travers des modalités, des origines énonciatives, des places et des distances qui sont posées ou construites dans les manuels scolaires, les ouvrages d'initiation, les cédéroms, et dans les multiples interactions didactiques qu'ils suscitent. Signalons également le numéro de décembre (n° 34, 2006) dirigé par Nathalie Blanc et Renata Varga, consacré aux « Rapport de stage et mémoire professionnel. Normes, usages et représentations », liés à l'accompagnement et à l'évaluation des écrits professionnels, en FLE comme en FLM, notamment dans le cadre de la formation des enseignants de français. (Courriel : brigitte.pautasso@u-grenoble3.fr).
LINX, n° 55, « Thème et thématisation », 2007 (224 p., 12,96 ').
Mots. Les langages du politique, n° 86, « Toponymes. Instruments et enjeux », mars 2008 (150 p., 17 ').
Le dossier de ce numéro, coordonné par Paul Bacot & Christian Le Bart, s'interroge sur la possibilité de traiter la démocratie indépendamment d'une posture normative et définitoire à priori, mais d'étudier la manière dont les mots qui lui sont associés sont utilisés dans des stratégies souvent oppositives, dans des prises de parole, des rhétoriques, des argumentations aussi savantes que complexes, et toujours construites à partir des multiples discours de légitimation qui les valorisent. Sur un autre plan, le dossier dirigé par Agnès Steuckardt & Jean-Paul Honoré, du volume précédent (n° 82, nov. 2006), porte un regard sur « L'emprunt et la glose » et ces mots venus d'ailleurs, en s'attachant à décrire les comportements des locuteurs à leur égard, à travers diverses approches en lexicologie, terminologie et sociolinguistique. (Site : www.ens-lsh.fr/editions).
Pratiques, n° 135-136, « Questions de style », décembre 2007 (258 p., 22 ').
Coordonné par Jean-Marie Privat et Mohamed Kara, ce volume propose 17 contributions qui développent et explorent les thèses de J. Goody en rappelant ses travaux fondateurs pour les ouvrir à d'autres, comme la socialisation des pratiques de lecture-écriture et leur didactisation. Signalons d'ores et déjà la publication récente d'un autre ouvrage consacré à J. Goody : Pouvoirs et savoirs de l'écrit (Paris, La dispute, 2007) traduit par C. Martinez et coordonné par le même J.-M. Privat. Cet ouvrage fera l'objet d'une recension plus ample dans une chronique de linguistique à venir. (Site : www.pratiques-cresef.com). Québec français, n° 149, printemps 2008 (126 p., 7,95 $).
Nos collègues d'Outre-atlantique proposent deux dossiers très diversifiés : l'un sur « Le théâtre québécois contemporain », l'autre sur le rapport entre « La culture et la langue »... sans compter les nombreuses chroniques liées à la politique éducative, et aux différentes formes de manifestations culturelles (chanson, cinéma, littérature de jeunesse, revue) de langue française. (Site : www.revueqf.ulaval.ca).
Recherches, n° 47, « Enseigner le français : un métier », 2007-2 (208 p., 11 ').
Nos collègues du Nord-Pas de Calais reprennent cette question de la littérature en proposant des mises au point salutaires sur son enseignement, un enseignement aujourd'hui dénoncé ou caricaturé. Ils rappellent que la littérature relève avant tout d'un apprentissage, à travers lequel les élèves construisent une nouvelle relation à cet objet de savoir si singulier. Le numéro 45 de la même revue (2006-2) creuse lui aussi le sillon de « l'écriture de soi » en restituant des expériences de classes, de l'école primaire au lycée. (Site : http://revue.recherches.free.fr).
Rééducation orthophonique, n° 232, « L'absence d'expression verbale chez l'enfant », décembre 2007 (214 p., 27 '). Françoise Coquet a dirigé ce numéro qui comporte seize études sur des recherches actuelles dans le domaine de la phonologie et des pratiques de rééducation, liées à la perception et à la production de la parole, de l'acquisition du lexique à celle de la syntaxe à l'oral, du rôle de la syllabe et de son impact en lecture. À lire également les contributions du volume de juin 2007 (n° 230) consacré aux dysphasies, à leurs manifestations, à leur typologie et aux thérapies envisagées. (Courriel : reeducation.orthophonique@wanadoo.fr).
Repères, n° 36, « Travail de l'enseignant, travail de l'élève dans l'apprentissage initial de la lecture », 2007 (290 p., 17 '). Ce numéro, coordonné par Marie-France Bishop et Marie-Claude Penloup, explore sous un autre angle cette « relation singulière » qu'entretient « l'écriture de soi » avec l'école, à travers des formes et des pratiques variées. (Site : www.inrp.fr). Revue des Sciences Humaines, n° 289, « Le nu en toutes lettres », vol. 1/2008 (230 p., 23 ').
Avec une douzaine de textes réunis par Yann Frémy, ce volume nous fait cheminer à travers de nouveaux documents sur Verlaine, mais aussi plusieurs études sur son rapport avec les arts, la stylistique de son 'uvre, et l'essor d'une pensée « pleine de force ». (Courriel : chantal.legrand@univ-lille3.fr).
TRANEL. Travaux neuchâtelois de linguistique, n° 46, « Jeu, langage et thérapies », 2007 (136 p., 18,40 ').
Un ensemble de travaux présentés et coordonnés par Louis de Saussure et Patrick Morency, qui ouvre la voie à des recherches récentes et complémentaires, articulant descriptions linguistiques et interprétation des discours. Signalons également le numéro précédent de cette revue consacré à « L'interdiscours et à l'intertextualité dans les médias ». (Courriel : revue.tranel@unine.ch).
Résonance Générale, Cahiers pour la poétique, n° 2 (« Rien ne se répète avec l'art critique »), L'Atelier du Grand Tétras 2008 (150 p., 15 ').
Le premier cahier de cette revue, « Souffles et vies », s'ouvre par un texte exceptionnel de Bernard Vargaftig (« C'est comme ça que rien ne se répète ») pour que le poème ne cesse d'engager la pensée contre la « solution finale de la question juive » ; six peintures (Auschwitz, 2007) de Ben-Ami Koller accompagnent les textes de S. Martin qui réagit aux Bienveillantes et à de multiples publications, films et polémiques sur ce sujet, P. Païni, L. Mourey; Ménaché "ferme" le dossier avec un « prologue » à une « archéologie de l'enfer » en contrepoint des photographies de Grégoire Zibell. Le second cahier, « Critiques et relations », associe une conceptualisation de l'art critique proposée par J.-F. Savang aux essais-poèmes de Saleh Diab et d'Isabelle Maunet ; L. Mourey propose in fine toujours plus d'intersubjectif pour une anthropologie de la relation. Le sommaire complet de la revue est à l'adresse suivante :
(Site : www.sceren.fr)
Notes réunies par Jacques David et Serge Martin