Association française pour l’enseignement du français

L'AFEF était présente

  • 23
    Avr

    Compte-rendu de Pratiques de lecture(s) - Le Rendez-vous des Lettres de l'Académie de Versailles

    Lundi 7 avril 2014 – Université de Cergy-Pontoise, site de Gennevilliers

    Lire le compte-rendu des conférences en format Word

    Lire les comptes-rendus de deux ateliers :

    -       "Lecture analytique – lectures vivantes"

    -       "Entrée en lecture par le dire du texte"

     

    Compte-rendu de Viviane Youx

    Conférences

    *****************

    "De la peur au charme", Michèle Petit,

    Ingénieure de recherches honoraire, IRHC CNRS, Anthropologie, Panthéon Sorbonne

    Michèle Petit, en renvoyant à son ouvrage Éloge de la lecture, la construction de soi (Belin, 2002) signale qu'elle n'a jamais étudié la lecture dans un cadre scolaire, mais qu'elle a travaillé sur les pratiques de lecture et le rapport à la lecture écrite dans les milieux ruraux, populaires. C'est-à-dire les biais par lesquels des textes lus avaient aidé les personnes observées à se construire. Son champ de travail était les espaces en crise, notamment en Amérique latine, dans des groupes informels, issus de la guerilla, de la rue, de la drogue dans lesquels des médiateurs viennent lire de la littérature. Les enjeux de la littérature et de l'art sont vécus comme importants, la littérature est vitale pour ceux qui sont dans ces milieux en grosse difficulté.

    Les médiateurs culturels et les lecteurs lointains rappellent que lire ou entendre lire permet d'accéder à soi et au monde.

    Au-delà du plaisir du lire, ce sont des aspects essentiels dont on parle peu, qui touchent aux assises spatiales de l'être. Les personnes de ces groupes emploient beaucoup de métaphores spatiales, des références à un univers vaste (pays) ou intime (maison, cabane), des lieux matériels pour lire, de taille réduite. Les espaces lointains du livre ont réveillé l'intériorité, au-delà de leur espace et de leur géographie, ce sont d'autres espaces au-delà de soi. Pour les exilés, lire est la seule manière de trouver un lieu qu'ils n'ont pas. Les biens culturels, le livre en particulier, ont à voir avec la tanière, la seconde peau.

    Lire et entendre lire sert à donner une autre dimension, une sorte de réserve poétique où commencer à dire je et être le narrateur de sa propre histoire. B. Louichon exprime ainsi ce qui reste des lectures : "l'infusion du texte, non son interprétation". Les lecteurs se fabriquent des souvenirs qu'ils pourront revisiter longtemps après. Plus qu'un livre, c'est le souvenir d'un livre qui compte. Ce qui permet de trouver hors de soi des mots à la hauteur de son expérience, de découvrir que ce qui nous hante, nous effraie, appartient à tous.

    Lire, cela sert à trouver un inattendu. En Colombie, Beatriz Elena (une des médiatrices de lecture) parle de : "literatura pura vida", les textes lus étendent un espace en relation avec la situation psychique en ouvrant la pensée. Mettre les mythes en résonnance avec sa propre histoire permet de guérir des blessures, de réparer le monde, et crée un ancrage.

    Les écrivains prennent le temps pour donner du sens à une expérience. Avec le désir d'élucider un pan de ce qu'ils ont vécu, les lecteurs passent par une transposition, un détour. La lecture permet non seulement de s'extraire du quotidien, mais aussi de réfléchir : les moments de lecture littéraire, scientifique, sont des moments où on est attentif, accueillant aux pensées des autres.

    Dans les espaces stigmatisés, la littérature aide à reconstruire des espaces habitables, présentables, représentables. En Patagonie (où la seule alternative au désert et la solitude est le tripot) une association a mis en place des ateliers sur le rapport au lieu ; des activités artistiques, des lectures de textes littéraires ont permis de regarder son propre lieu avec l'étrangeté que la poésie est capable d'apporter. Au nord de Paris, des ateliers littéraires et artistiques ont aidé ceux qui se présentent comme la poubelle à se rendre curieux de ce qui est là, leur a ouvert les yeux. La littérature a une fonction de passeur. Elle fait partie intégrante de l'art d'habiter. Elle dispose des choses dans notre voisinage, elle garnit nos poches de mots, de récits, d'images. Elle nourrit la pensée et permet de transmettre le monde aux enfants. D'autres pratiques que la lecture le font, mais son rôle est important, comme il est important de multiplier les passages entre littérature et arts, littérature de jeunesse et littérature.

     

    Questions.

    Corinne Leenhardt pointe la tension qu'introduit l'intervention de Michèle Petit avec un modèle savant de la lecture didactique qui consiste à triturer le texte que vit l'école. Elle propose l'idée d'un parcours littéraire du primaire à la fin du secondaire, où cette rencontre pourrait – ou non – avoir lieu.

    Une question sur la rupture entre la lecture analytique qui éloigne de l'émotion et du sens.

    Comment travailler la convergence entre CDI, bibliothèques… et classe ?

    Quelle interaction entre un projet d'écriture et la lecture ?

     

    *****************

    "Repenser les formes scolaires de la lecture de la littérature", Sylviane Ahr,

    Maitre de conférences Université de Cergy-Pontoise, ESPÉ de Versailles

    Approfondir ce qu'il en est de la lecture pour les élèves et les adolescents conduit à repenser les formes scolaires de la lecture et de la littérature. Le constat : les ados n'aiment pas lire est à nuancer à partir de deux études : une menée en 2011-2012 dans l'Académie de Versailles en fin de collège et début de lycée (3ème-2nde), et l'étude PISA Secondaire 2009. Ces deux études permettent de questionner les modalités selon lesquelles les collégiens et lycéens peuvent s'engager dans la lecture, et elles interrogent sur les usages et habitudes professionnels. À noter que 75% des élèves contestent l'idée qu'ils ne lisent que s'ils sont obligés (lire les résultats de l'enquête[1]).

    1.    Les lectures invisibles

    S'appuyant sur le fait que les différents genres sont inégalement avouables (Lahire), les habitudes de lecture perçues comme non-légitimes ne sont pas prises en compte par les adolescents. Si les lectures extrascolaires sont variées, elles se portent essentiellement sur des fictions ancrées dans la réalité et qui développent un imaginaire qui permet de s'évader du quotidien. Les gouts sont genrés et les genres les plus lus sont les œuvres contemporaines et les séries[2] avec une prédilection pour les fictions qui favorisent l'identification au personnage, et permettent d'oublier la vie réelle et de vivre une autre vie. En dehors de l'école, il s'agit de "lire pour lire".

    2.    Les lectures prescrites aux adolescents

    Les mauvais souvenirs de lecture sont majoritairement ceux de l'école. "Je ne lis pas vraiment, je prends des résumés sur internet." L'évaluation après la lecture "c'est pas ce que je préfère". Fanny Renard[3] souligne le fait que les cadres sont donnés par les enseignants, les élèves n'ont pas à les construire. La lecture au collège (CNDP 2011) et le bilan des évaluations PISA pointent aussi cette lecture préconstruite par les enseignants.

    3.    Les finalités de l'enseignement de la littérature et de la lecture

    Ces finalités données par les programmes sont : l'acquisition d'une culture, la formation personnelle et la formation du citoyen. OrJ.-L. Dufays (2007) constate que le français que l'on enseigne dépend de la conception que l'on a de la littérature.

    S'il s'agit d'un jeu avec les formes, on favorise la littérature consacrée et l'acquisition des outils d'analyse.

    S'il s'agit de mieux comprendre le monde et mieux vivre, on ouvre les corpus scolaires, mais sans permettre de s'interroger sur les spécificités de la forme littéraire.

    S'il s'agit de privilégier l'utilité sociale de son apprentissage, on développe la créativité et la subjectivité, mais on ne prend pas en compte les "savoirs et expériences non-évaluables".

    4.    Pour des pratiques ordinaires

    L'introduction du sujet-lecteur dans les programmes (collège 2008 – LP 2009 – LGT 2010) permet de repenser les formes scolaires de la lecture afin de donner l'habitude et le gout de lire en refaisant place à une lecture subjective de l'œuvre littéraire. Cette démarche combine approche intuitive et réflexive ; une construction progressive permet un travail d'interprétation à partir des réactions et propositions des élèves. Un va-et-vient entre lecture empathique et lecture distanciée permet de marier approche anthropologique de la lecture et approche poétique de la littérature (cf. Langlade et Fourtanier 2008). "La réception subjective du texte est conditionnée par l'effet objectif du texte" (Vincent Jouve)

    L'expérimentation a consisté à accompagner autrement les lectures effectives : engagement des élèves dans la lecture - appréciation d'ordre axiologique ou esthétique - sensations visuelles, auditives, olfactives - images mentales - processus d'identification - vécu des élèves - leur "bibliothèque intérieure". Cette expérimentation permet une aide à la verbalisation du processus par lequel le lecteur réel s'approprie le texte.

    L'interprétation pose question. Erick Falardeau lève le flou conceptuel entre compréhension et interprétation : la compréhension est la stabilisation de l'interprétation ; le sens se transforme à la lumière de nouveaux interprétants qui la nourrissent. Les échanges intersubjectifs, le débat permettent de se poser des questions.

    Pour conclure, Sylviane Ahr rappelle "l'intelligence du cœur" développée par Patrick Laudet. Introduire dans les classes de nouvelles formes scolaires permet de répondre à l'opposition soulevée par Barthes : lecture comme pratique vs lecture comme enseignement. Il est surtout important d'éviter toute modélisation. L'appropriation de la littérature passe avant tout par l'engagement des élèves dans la lecture qu'ils en font. Il s'agit surtout d'un déplacement de posture des enseignants. C'est le chemin qui diffère.

     

    *****************

    "Les enjeux de la littérature contemporaine", Dominique Viart, DAAC

                Dominique Viart fait remarquer une réinstallation de la fiction, du personnage, dans la littérature contemporaine et l'apparition de nouvelles formes :

    -       écritures du sujet (autofiction, récit de filiation, fiction autobiographique)

    -       écritures de l'Histoire (dans un 1er temps : témoignage, écriture littéraire de l'Histoire ; dans un 2ème temps : roman archéologique qui part d'aujourd'hui pour enquêter, travail de mémoire pour chercher, comprendre)

    -       écritures du réel (fait divers, littérature sociale, écritures du travail, pathologies)

    Toutes ces formes ont en commun une représentation distanciée, avec une critique du réalisme mimétique, une critique des discours explicatifs (romans à thèse, omniscience narrative) et des écritures de friction (dialogue avec d'autres formes de discours, médias et sciences sociales).

     

    I) La littérature et les savoirs dans le champ contemporain

    -       Littérature et sciences sociales. Annie Ernaux se présente comme ethnologue de soi-même, avec le je transpersonnel de l'auto-socio-biographie. DepuisBourdieu la médiation de la sociologie est convoquée, par exemple chez P. Bergounioux. Mais la médiation de la sociologie ne relève pas en propre de ceux qui la revendiquent ; par exemple Echenoz, dans Un an (1997) oppose structurel et conjoncturel. Dans les cinq ou six dernières années, des penseurs ont considéré la littérature comme un savoir de et sur la vie (Bouveresse 2008, La connaissance de l'écrivain)

    -       Littérature et histoire. Les historiens utilisent le truchement de la littérature, car le modèle littéraire donne à l'historien les moyens de faire son travail d'historien, de le mettre en mots.Par exemple, dans Léonard et Machiavel de Patrick Boucheron, faute de documents attestant la véracité de la rencontre de deux personnages dont on sait la présence concomitante au palais ducal d’Urbino, l’historien emprunte à la forme littéraire la possibilité de réfléchir autour de sa vraisemblance

    -       L'hybridation, la porosité entre champs scientifiques et littérature sont montrés par exemple par Marc Augé, ou par des sociologues comme Pierre Rosanvallon qui mêle anthropologie et littérature dans son projet "Le Parlement des invisibles", une collection de récits de vie de personnes diverses.

     

    II) La littérature "fait" savoir

    -       Elle diffuse un savoir établi : la littérature diffuse les savoirs disponibles en les fouillant et en travaillant les formes, ce qui se fait à travers le texte. L'écrivain s'approprie la phrase de l'histoire pour la retravailler. La littérature d'aujourd'hui s'écrit avec des médiations de sciences humaines et de formes littéraires.

    -       Elle établit un savoir. Une projection se fait à partir du quotidien d'un univers inatteignable (ex. Préhistoire), seule la littérature est capable de faire partager un autre regard sur une dimension, une époque impossibles à atteindre.

    -       Elle se présente comme une implication. Dans le monde du travail, avec François Bon, Leslie Kaplan. Dans la vie quotidienne, voir par exemple Marie Cosnay, Entre chagrin et néant (2009), Que s'est-il passé ? (2011).

    -       Elle impose une modalité particulière du savoir : une expérience singulière (Duras, La douleur, sur le retour de Robert Antelme), une projection (Goya devant les Velasquez, dans Maitres et Serviteurs de Pierre Michon), une hypothèse-fiction (Sebbar, Je ne parle pas la langue de mon père). Les modalités du récit (vs storytelling) laissent voir une opposition entre une littérature très consciente du récit et des espaces qui circonscrivent les lecteurs avec des récits.

    -       Elle joue avec les usages du langage. Des exemples. François Bon, Prison : "Quand il s'est emparu de mon couteau" "Le destin c'est quand tu commences à faire quelque chose, et qu'il t'arrive des choses que l'on n'avait pas pensé à faire." Thierry Beistingel, Retour aux mots sauvages. Marie Cosnay, Entre chagrin et néant.

    -       Elle joue avec les usages de la littérature en allant chercher dans la littérature les moyens de dire, des "emprunts" à des écrivains classiques pour dire.

     

    III) Propositions pour une méthode d'enseignement

    À partir d'une question de société, d'histoire :

    -       Confronter textes médiatiques, sociologiques, littéraires

    -       Étudier les modalités spécifiques du texte littéraire

    -       Découvrir les intertextualités (littéraires et autres) mises en œuvre, et proposer une approche des textes concernés par ces intertextualités

    -       Revenir au texte contemporain enrichi de ce double savoir

    -       En mesurer les effets et donc l'impact de la littérature.

    "La littérature est née de ça : faire apparaitre ce qui n'apparait pas. Ne peut ou ne doit pas apparaitre. Dire les derniers degrés, les plus ténus du réel, le plus malaisé à montrer, le plus caché, une sorte d'injonction à débusquer la part la plus nocturne de cette activité." Michel Foucault

     

    *****************

    Table ronde : "Acteurs du livre"

    Cette table ronde pose la question des places de l'écrivain et du professeur dans la classe : comment se positionnent-ils par rapport au livre ? Ils doivent construire des rapports apparemment contradictoires : une lecture effective hors-classe vs un texte prétexte. Comment trouver une complémentarité, à l'image de petits légos, une convergence plus juste ?

    La directrice de la Bibliothèque départementale de prêt note que les jeunes écrivent, mais pas avec des usages d'écriture traditionnels, et qu'ils lisent, mais pas les coups de cœur des libraires ni les recommandations des enseignants.

    La politique de la région Ile-de-France prend en compte les mutations du statut de la littérature et de la lecture avec une approche des enjeux sociaux et politiques. Un exemple d'action : le prix littéraire des lycées qui a pour objectif de favoriser l'accès au livre.

    L'association Lecture-Jeunesse (Revue Lecture-jeune) propose des formations dans trois types de domaines : la connaissance du champ de la littérature de jeunesse, la connaissance des pratiques de loisirs, un focus sur les pratiques professionnelles. L'idée est de faire évoluer les pratiques de lecture par la formation. La revue Lecture-jeune propose dans chaque numéro un dossier thématique à destination des professionnels, et une partie sur des ouvrages de littérature générale et littérature jeunesse.

    Intervention de deux écrivains : Claude Ber et Benoit Conort

    Claude Ber. La place de l'écrivain est de déplacer, dans la classe il est ce qui déplace. Il se passe quelque chose à condition de le penser. Lire, c'est mettre un livre en corps, l'écriture ça touche, c'est tactile, de l'ordre de la main sensible (contraire de la sensiblerie). L'écriture touche de et touche à. L'opposition plaisir-travail est un faux débat. Qu'est-ce que lire ? Des choses très différentes : se trouver, se perdre, se reconnaitre, se connaitre, connaitre, comprendre, ne pas comprendre. "Faire du moi avec de l'autre" (Montaigne). L'écrivain introduit le contemporain et questionne le contemporain, il est celui qui fait écho et écart. L'écrivain c'est un parmi d'autres, on est un ensemble. Il n'est détenteur de rien, il fait. Mais son livre n'existe que s'il a des lecteurs. Un livre introduit de la résistance, il résiste à l'écrivain, à l'autre, au monde. La lecture c'est un acte politique, le langage a de la permanence alors que des discours occultent le monde. À quoi ça sert de lire si c'est pour s'amuser ? C'est le collectif de la lecture qui la rend politique. Il faudrait plutôt parler de singulier et de commun que de différence.

     

    Benoit Conort. (vice-président de la Maison des Écrivains). Comment peut-on faire une lecture savante à des enfants qui ne savent pas ? L'intertextualité, il faut d'abord l'expliquer. La présence de l'écrivain ne va pas de soi dans une classe, pour que ce soit réussi, il faut que ce soit perturbant pour le professeur mais aussi pour l'écrivain. Benoit Conort prend un exemple de travail avec Poèmes à suivre (Folio Junior). Un partenariat suppose de travailler sur des durées et des modalités contraires à l'institution : comprendre n'est pas entendre, la lecture est perpétuellement de l'ordre de l'économique, du rentable dans l'école. Il est nécessaire de penser une autre façon de pratiquer et penser la littérature.

     

    Débat. Résoudre le tiraillement entre lecture-plaisir et texte en classe, le travail avec des auteurs permet une lecture incarnée. Cela bouge aussi le point de vue des profs. Un récit d'expérience est rapporté à partir de Vies Minuscules de Pierre Michon, avec le critique Hugo Pradelle (Quinzaine Littéraire).

    Un sujet oppose, celui de la fétichisation des objets et des exercices. Corinne Leenhardt invite à s'intéresser au processus de lecture, à accompagner les élèves dans les processus, lire les textes plutôt que parler sur.

    Une inversion des postures de l'enseignant est en cours, mais des postures contradictoires cohabitent, comme le montrent les résistances exprimées durant cette journée.

     

    En complément lire les comptes-rendus de deux ateliers :

    -       "Lecture analytique – lectures vivantes"

    -       "Entrée en lecture par le dire du texte"



    [1]http://www.centrenationaldulivre.fr/fichier/p_ressource/3814/ressource_fichier_fr_les.frana.ais.et.la.lecture.2014.03.17.ok.pdf

    [2]cf. A.-M. Thiesse, Le roman du quotidien, Lectures et lecteurs populaires à la Belle époque, Seuil 2000

    [3] Les lycéens et la lecture. Entre habitudes et sollicitations, Presses universitaires de Rennes, 2011.

Aucun Commentaire

Commenter cet article

  • Nom *
  • Email
  • Site Web
  • Message *
  • Recopiez le code de sécurité *
  • ???
  •