Le GFEN organise, du 10 au 12 juillet, son Université-congrès à Paris (lycée Diderot, 19è).
S’inscrivant dans un contexte propice au changement, dans la perspective d’une rentrée sous le signe de la refondation, nous avons souhaité y apporter notre contribution en l’ouvrant à tous les acteurs de l’éducation, dans comme hors l’école.
Après une décennie qui a vu la ségrégation scolaire se renforcer, nous nous reconnaissons pleinement dans cette aspiration à viser la réussite de tous, l’émancipation intellectuelle, la promotion de valeurs en actes.
De telles orientations sont indispensables mais elles ne vaudront que si les acteurs s’en emparent et les font réellement vivre : se pose alors la question centrale du changement des pratiques. C’est moins dans la profusion des aides a posteriori qu’au cœur même des apprentissages que se jouent les destinées scolaires. Quels points clés nous faut-il revisiter ?
- La question du sens des savoirs, de la culture se pose avec acuité : comment « (re)donner vie » à ces objets patrimoniaux, restituer la saveur de leur processus constitutif, introduire les élèves à l’audace d’une humanité élaborant les outils de son émancipation ?
- Si apprendre est toujours une affaire individuelle, personne n’apprend seul : c’est la leçon de l’histoire comme de la psychologie. Viser une compréhension partagée nécessite le débat, la coopération : comment organiser la place de l’autre, au bénéfice de chacun ?
- Conquête des savoirs, processus d’élaboration de la personnalité, initiation à des valeurs de solidarité concrète : tels sont les enjeux croisés d’une approche renouvelée des pratiques. Une autre formation s’impose pour les acteurs du changement, maillant vécus et réflexions, expériences et formalisations théorisées : cela s’expérimente déjà sur de nombreux terrains…
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