Association française pour l’enseignement du français

Manifestations et Colloques

  • 20
    Nov

    Savoir en histoire et se construire des compétences, enjeu de l’autonomie des élèves, Conférence de Anne Vézier

    CASNAV de Paris, 17 décembre, Paris Alliance Française

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    Anne VEZIER

    Maitre de conférences en didactique de l’histoire à l’université et l’Espé de Nantes

     

    Savoir en histoire et se construire des compétences, enjeu de l’autonomie des élèves

    le mercredi 17 décembre  2014 de 14h à 16h

     à l’Alliance française de Paris-Ile-de-France(auditorium Marc Blancpain)

    101, Boulevard Raspail 75006

    M° Notre-Dame-des-Champs

     

    La complexité des situations scolaires fait qu’elles ne sont pas réductibles à des typologies d’élèves, en difficulté ou pas, allophones ou pas (Marie Odile Maire-Sandoz, séminaire DGESCO avril 2014). Prendre ce postulat oblige à renoncer au déterminisme des contextes, celui d’une culture scolaire comme l’entendent les tenants d’une discipline scolaire Histoire-Géographie-Instruction civique et morale (1er degré)/Education civique (2nd degré), celui d’une situation d’enseignement-apprentissage particulière visant à mettre les élèves en activité face à un problème à résoudre, par exemple. Cette interrogation sur la dialectique contexte/action est propre aux sciences sociales lorsqu’elles cherchent à penser les déterminants de l’action. Le poids du déterminisme, négligeant la part de la signification que les élèves donnent à la situation, amène à minorer la part d’incertitude dans les actions. Afin de dépasser ces clivages et ce déterminisme, nous reviendrons sur quelques enjeux pour l’enseignement-apprentissage de l’histoire et nous chercherons à comprendre l'effet de certaines des transformations récentes sur les pratiques observées dans les classes, en les rapportant à une conception de l'action pratique. « L’élève doit parvenir non seulement à connaître quelque chose mais à s’y connaître » (Olivier Reboul, Qu’est-ce qu’apprendre ? 1980).

    S’interroger ce que veut dire « s’y connaître » en histoire nous conduit à ne pas penser seulement en termes de savoir ou en termes de pratiques, mais aussi à prendre en compte le sens que les élèves donnent à ce qu’ils sont en train de faire. C’est en cela qu’une théorie de l’action pratique nous aide à penser une possible compétence en histoire. En développant des exemples concrets 1er et 2e degré, nous analyserons donc de ce point de vue des mises en texte problématisées qui engagent une articulation entre savoir historique et pratiques en impliquant les élèves dans une éducation au savoir critique.

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