Réforme du participe passé
L’orthographe du participe passé est, depuis des générations, le pont aux ânes de la grammaire scolaire. Les professeurs ont beau y consacrer d’année en année un nombre important d’heures d’apprentissage, les résultats restent décevants.
Pourquoi ?
D’abord en raison de la complexité des procédures
Ensuite parce que la plupart des finales écrites ne s’entendent pas et que, d’ailleurs, même en cas de terminaison féminine ou plurielle audible, la pratique orale tend à ne plus marquer les accords ou à effectuer des accords contrevenant à la norme.
Face à cette situation, plusieurs linguistes ont décidé qu’il était de leur devoir d’intervenir. Leur conviction est qu’une nouvelle logique grammaticale s’installe. Si les Autorités décidaient de la permettre officiellement, non seulement la langue française n’y perdrait rien, mais le temps économisé à l’école pourrait être mis au service d’objectifs plus utiles.
Le Conseil international de la langue française et l’Association EROFA « Etudes pour une rationalisation de l’orthographe française aujourd’hui » ont élaboré une motion pour unassouplissement des règles d’accord du participe passé.
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