Association française pour l’enseignement du français

Interdisciplinarité

  • 03
    Déc

    Les linguistes et la banlieue contre "notre" belle langue

    Une riposte fort à propos, de François Gadeyne, voir son blog sur ANAGNOSIS, le site des Lettres Classiques
    Le 27 octobre sur France Culture, Alain Finkielkraut recevait un professeur et un prêtre-éducateur, pour parler de l'enseignement des Lettres. Pour cette édition de Répliques, la contradiction n'était pas de mise : autour du philosophe, qui se présente lui-même comme un «républicain grincheux», les deux invités entonnent en choeur le chant de la faillite de l'école publique.
    Voici, pour y comprendre quelque chose, les présupposés : l'école doit avant tout transmettre savoirs et savoir-faire, enseigner un langage commun, et donner à l'acquisition des savoirs fondamentaux le temps et le rythme qui lui sont nécessaires. Jusqu'ici, tout va bien. Cependant, «notre belle langue» se meurt... Les linguistes s'en sont emparés, ils nous l'ont confisquée, ils ont voulu en priver nos enfants...
    Je m'interroge une seconde : quel est l'objet de la linguistique ?[...]Je croyais savoir ce qu'était la linguistique : là, j'avoue que j'ai du mal à suivre cette fiction : les livres de Finkielkraut m'avaient habitué à plus de rigueur intellectuelle...
    La linguistique (mais qui ? quel livre ? "tel livre d'un linguiste"...) serait donc responsable d'un divorce entre «notre belle langue» et la vie : défiguré par les sciences du langage, le français ne remplirait plus la fonction éducatrice qu'il devrait avoir. [...]
    Lire sur la suite sur le blog d'Anagnosis

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