Marie-Estelle Pech a publié récemment (10 avril 2007) dans le Figaro, un article sur ce sujet, intitulé : "Le copier-coller sur Internet irrite les profs".
Oui, il y a de bonnes raisons de déplorer le procédé, et pas seulement parce que les sources consultées ne sont pas toujours fiables; et même si elles l'étaient, le fait de copier une information ne signifie nullement qu'elle soit assimilée, intégrée, reliée à des savoirs déjà en place, et propre à construire la personnalité.
Sur ce point, les spécialistes de l'acquisition des connaissances sont unanimes : sans le détour par la reformulation, par la réécriture, les savoirs ne peuvent être vraiment assimilés, pour être retransmis à d'autres! Connaître n'est pas... répéter.
Donc, au lieu d'utiliser ces logiciels de détection du copier-coller, déjà sur le marché, exerçons notre responsabilité d'initier nos élèves à une fréquentation intelligente, critique, de la toile...
Et là, franchement, demandons-nous si, dans ce domaine, nous faisons nous-mêmes ce que nous attendons de nos élèves! Voilà, et tant pis: j'aurai mis les pieds dans le plat. JB
LMDP (Langue Maternelle Documents Pédagogique - Activités de langue française dans l’enseignement secondaire - Revue trimestrielle - Belgique) http://home.scarlet.be/lmdp/