Association française pour l’enseignement du français

La Lettre de l'AFEF

  • 08
    Fev

    La Lettre de l'AFEF n° 67 - Février 2017

    Edito, Assemblée générale, notes de lecture, parutions...

     

     

     

     

    Édito

    « Est civilisé, en tout temps et tout lieu, celui qui sait reconnaitre pleinement l’humanité des autres. »
    (T. Todorov, La peur des barbares, Laffont 2008, p. 40)

     

    Tzvetan Todorov est mort. La presse salue unanimement ses qualités intellectuelles et humaines ; Tzvetan Todorov, humaniste insoumis, titre Libération le 8 février. 

    Il y a dix ans, ce sont aussi ces qualités humaines qui nous avaient frappées quand nous l’avions reçu. Il publiait La Littérature en péril, j’en avais saisi l’occasion, son attaché littéraire s’était engagé, Tzvetan Todorov avait tenu l’engagement, encouragé par Jean Verrier qui avait accepté d’assurer le rôle de discutant. 

    L’AFEF, depuis quelques années en errance – plutôt que déshérence même si les héritiers se faisaient rares – se cherchait un nouveau souffle. Une idée germait, celle d’organiser le samedi des rencontres-débats qui mettraient en relation des chercheurs, intellectuels, artistes avec les enseignants, membres ou non de l’AFEF. 

    Tzvetan Todorov fut notre premier invité. Celles et ceux d’entre nous qui ont pu assister à son intervention se souviennent avec respect et émotion d’un grand homme, entièrement engagé dans l’humain. Ses paroles résonnent fortement aujourd’hui, quand nous interrogeons les relations entre littérature et valeurs. Il rappelait la Bulgarie de sa jeunesse, quand « les jeunes de son âge faisaient la queue devant les librairies où ils pouvaient se procurer à bon marché les grands auteurs classiques de tous les pays : la fiction, facilement accessible dans les grands classiques, permettait seule de s’approcher de la vérité de la condition humaine. Cette situation ancrait le sentiment que la littérature n’est pas séparée du monde, mais qu’elle constitue, au contraire, un discours essentiel qui nous révèle le monde et nous-mêmes. » Il nous indiquait des orientations essentielles : renoncer à toute idée de revenir en arrière ; enseigner la littérature parce que, loin d’être un élément de distinction, elle relève de l’utile, du nécessaire ; et ne pas restreindre nos élèves à la littérature française, indispensable à connaitre, mais les ouvrir aux grands textes européens et mondiaux. Un court compte-rendu de son intervention (accompagné de quelques photos d’époque) est accessible sur le site de l’AFEF sous le titre : « Enseigner la littérature : une formation de l’humain ». Merci, Monsieur Todorov !

     

    Il y a dix ans, nous aurions dû fêter les quarante ans de l’association, mais, alors que l’AFEF reprenait vie, nous avions encore du mal à nous projeter dans un avenir réjoui. En septembre 2017, nous arriverons à cinquante ans. Nous pouvons maintenant mesurer le chemin parcouru depuis lors.  Et ce demi-siècle associatif, dans son itinéraire passionnant, nous aidera cette année à interroger la place et les fonctions d’une association comme la nôtre dans les configurations professionnelles, sociales et politiques d’aujourd’hui. Une journée se prépare... Et, à vrai dire, cette échéance nous enchante plus que d’alimenter les polémiques récurrentes sur l’orthographe ou la grammaire. Le prédicat méritait-il une telle dépense d’énergie ? La professionnalisation du métier d’enseignant impose certes des savoirs disciplinaires précis, mais aussi un ancrage dans des valeurs que Tzvetan Todorov nous engageait à respecter. 

    Viviane Youx

     

     

    L’AFEF, une association

    logo_fonce(1).jpg

    Assemblée Générale de l’AFEF

    Samedi 4 mars - 10-13h - Paris 18ème 

    L’assemblée générale ordinaire, portant sur l’exercice 2016, est ouverte à tous. Nous vous attendons nombreux pour prendre part aux débats sur les actions et prises de position de l’association.

    Lire la convocation 

    Pour les adhérents pouvoir à remplir en cas d'absence 

    Acte de candidature au CA de l'AFEF 

    Vous recevez la Lettre de l’AFEF parce que vous êtes adhérent ou inscrit·e. Vous pouvez aussi lire la Lettre de l’AFEF en ligne, ou sur Facebook. N’oubliez pas que l’AFEF est une association, elle a besoin de ses adhérent·e·s pour vivre.      Adhérer à l’AFEF

     

    Audience de l’AFEF au cabinet de la Ministre

    Lire le compte-rendu d’audience « L’AFEF a été reçue, au cabinet de la Ministre, par Éric Tournier, conseiller en charge de la préparation de la rentrée, du premier degré, du second degré et de l'éducation prioritaire, et par Pierre Seban, Chef du bureau d’enseignement et des ressources pédagogiques, Mission de l’accompagnement de la formation, DGESCO. Étaient présentes pour l’AFEF Viviane Youx, présidente, Françoise Girod, membre du bureau, et Joëlle Thebault, membre du conseil d’administration. Cette audience répondait à un courrier envoyé à la Ministre par la présidente et la vice-présidente en novembre, après la demi-journée : « Enseigner la langue… » et la parution de la note de la DEPP sur la baisse continuée du niveau d’orthographe. Ce courrier souhaitait réagir à certains termes employés dans la présentation de ce colloque ministériel, et alerter la ministre sur les choix politiques qui s’imposent en termes d’orthographe, en proposant quelques pistes pour que l’orthographe soit traitée plus globalement dans le système scolaire. » Lire la suite du compte-rendu d’audience

     

    À la Une

    Compte-rendu de la Journée de l'AFEF - Littérature et valeurs

    Litt-valeurs.jpeg

    Enseigner la littérature : quels enjeux, quelles valeurs, quels corpus, quelles préconisations ? (Les textes des interventions et présentations d'ateliers seront ajoutés progressivement dès réception) Lire le compte-rendu 

     

     

     

    Le prédicat, quelle affaire ! Quelques mises au point…


    Vu au B. O.

    Commission d'enrichissement de la langue française

    Ne dites plus litteracy mais lettrisme, MOOC mais CLOM... Des alternatives françaises aux anglicismes : Vocabulaire de l'éducation et de l'enseignement supérieur

     

    Agenda

    7-8 mars - L'enseignement de la littérature avec le numérique, LITEXTRA et MSH Alpes, domaine universitaire Saint-Martin d'Heres, Grenoble

    7-8 mars - Différenciation pédagogique, conférence de consensus, CNESCO & Ifé-INS, Paris

    10-11-12 mars - "Ne laisser aucun élève sur le bord du chemin : utopie ou feuille de route ?", XXXIXème colloque national de l'AFAE, Nancy

    10-11-12 mars - "Ce que l'école a réussi, ce qui l'interpelle encore aujourd'hui", Séminaire commun CRAP-Cahiers pédagogiques - Education et devenir - FESPI, Paris

    13 mai - Un point sur la mise en oeuvre des programmes et de la réforme du collège, avec Philippe Meirieu, Journée AFEF, Paris

     

    L’AFEF était présente à…

    9èmes Rencontres du GFEN - Pour que la maternelle fasse école - Apprendre à comprendre le monde : le pari de la complexité dès l'école maternelle - Lire le compte-rendu de l’AFEF 

    « Véronique Boiron part de quelques constats : l’oral est posé comme une priorité à l’école maternelle dans les programmes, mais malgré ces préconisations un tiers des enfants parlent peu, ou ne parlent pas. La part importante d’étrangeté de l’école fait que pour ces enfants l’enseignement explicite de l’oral représente un risque. Enseigner l’oral est très compliqué par manque d’outils ; trop de matériel tourne autour des livres, de fiches, de devinettes, réponses qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. L’école française est une école de l’écrit, n’est-ce pas trop tôt à l’école maternelle de se centrer autant sur l’écrit ? Ce n’est pas parce qu’on fera entrer les enfants dans l’écrit tôt que cela ira mieux pour l’oral. Il y a une confusion entre ce qui relève de la langue et ce qui relève des langages : évaluer le nombre de mots, c’est de la langue. Tel enfant peut réfléchir, comprendre, avec un nombre limité de mots ; tel autre peut avoir une langue plus riche en mots et produire un oral moins élaboré. » Lire la suite du compte-rendu

    Et le billet de Dominique Seghetchian : Pluridisciplinarité, interdisciplinarité : migrer d’un langage à l’autre ou la difficulté de l’interculturalité disciplinaire

     

    Annonces

    Clubs Coup de pouce

    Un vrai coup de pouce pour apprendre aux enfants à aimer la lecture - Depuis 10 ans, les clubs Coup de pouce accompagnent certains enfants de CP dits  "fragiles" pour les faire progresser dans l’écriture et la lecture. Avec un succès certain. Lire la présentation

    Cinéma

    Les Oubliés, film de Martin Zandvliet - Sortie le 1er mars - Présentation et Accompagnement pédagogique en ligne

    Théâtre au cinéma

    Comedie-F1.jpg

    La Comédie française au cinéma - Pour la première fois, la Comédie-Française s’invite au cinéma partout en France, Belgique et Suisse : trois pièces incontournables du répertoire retransmises en direct de la Salle Richelieu par satellite dans les salles obscures : Roméo et Juliette, le Misanthrope et Cyrano de Bergerac. Les cinémas participants peuvent, après la retransmission en direct, proposer des rediffusions destinées au public scolaire de ces trois pièces. Voir la présentation vidéo.  Voir les dates de projections et les informations pratiques

     

     

    Concours élèves

    9ème Florilège international des écrivains francophones en herbe - Nouvel appel à contribution littéraire. Lire l’appel

    Eldorado.jpg


    Florilège-FIPF 2017 : Eldorado… Ce 2ème concours mondial d'écriture créative collective s'adresse aux professeurs de français du monde entier qui ont envie d’embarquer leur(s) classe(s) dans l’aventure d’une écriture créative collective. Fruit d’un partenariat entre la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de français) et Le Florilège international des écrivains en herbe francophones de l’Académie de Montpellier, ce concours est porté par la CFLM, Commission du français langue maternelle de la FIPF. Il est diffusé notamment par les associations de professeurs de français. Lire la présentation et inscrire sa classe

    62fb5f1024529266c6e71c0c0c9ddb3c_S.jpg

     

    PIJA - Prix Interrégional Jeunes Auteurs… La Prose 2017 - Concours littéraire 15-20 ans. Inscription individuelle. Inscription en ligne

     

     

     

    Notes de lecture

    (D)écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd’hui, Christine Mongenot et Sylviane Ahr (eds). Note de lecture de Joëlle Thebault  « Comment rendre compte d’un ouvrage aussi riche ? Il fait suite à la biennale « La littérature de jeunesse : un ou des objet(s) en éducation ? » organisée par l’Espé de Versailles à Gennevilliers, en avril 2014 (CR AFEF), qu’il ne se contente pas de reproduire, mais complète de façon significative. En effet il communique in extenso les différents débats en les mettant en perspective, reprend les interventions les plus marquantes, et en ajoute d’autres, jusque-là inédites. Chaque partie s’ouvre par un débat, suivi de quatre à six interventions portant sur un aspect essentiel de l’édition et/ou la transmission de la littérature de jeunesse : sa visée (nécessairement éducative ?), la segmentation de son lectorat (incontournable ou discutable ?), son évolution récente (nouvelles formes, nouveaux objets, nouveaux lecteurs ?) et les médiations (nouvelles ?) qu’elle requiert. ». Lire la suite de la note de lecture

     

    Enseigner : quelle éthique, Eirick Prairat. Note de lecture de Viviane Youx  « Dans ce court ouvrage, Eirick Prairiat interroge la profession d’enseignant à la lumière des valeurs : pourquoi la morale et l’éthique sont-elles indispensables pour penser le métier, à la fois dans ses permanences et ses évolutions ? La professionnalisation de l’enseignement s’est inscrite dans une technicité qui ne suffit pas pour répondre aux questions que nous nous posons en présence – et en l’absence – des élèves. « Ainsi, l’on ne peut penser la professionnalisation enseignante en dehors de toute considération éthique, c’est une évidence[3] », et c’est cette évidence qu’il questionne dans son ouvrage. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Des enfants et des hommes, Philippe Meirieu. Note de lecture de Marlène Lebrun  « Un ouvrage peu connu de Philippe Meirieu mais ô combien émancipateur. Des livres « qui  vous mordent et vous piquent » : l’épigraphe empruntée à Kafka rappelle  un enjeu de la littérature, celui de l’éveil cathartique par une sorte d’empathie au malheur.  À rebours de l’enjeu que met en avant Alberto Manguel avec une littérature qui serait «  une grande consolatrice ». Quoique ! L’ouvrage dont il est question promeut la littérature comme un outil de formation pédagogique à côté des lois générales que les sciences de l’éducation tentent de mettre au jour : « Or, quels outils, mieux que les œuvres littéraires, peuvent-ils permettre de s’entrainer ainsi à explorer les chances de l’avènement de l’humain dans l’aventure pédagogique ? ». C’est de la performativité, si l’on peut dire, qui exemplifie en acte, l’air de rien, mais en profondeur, l’intelligence éducative. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Refonder l’enseignement de l’écriture, Vers des gestes professionnels plus ajustés du primaire au lycée, Dominique BUCHETON et alii. Note de lecture de Marie-France Bishop (FA 195)  « Dans cet ouvrage publié en 2014, D. Bucheton se propose d’ouvrir un chantier important, celui de la refondation de l’enseignement de l’écriture. Ce projet d’envergure prend appui sur tout un ensemble de travaux récents en didactique des disciplines, en psychologie cognitive et du développement, en didactique professionnelle et en clinique de l’activité, entre autres. Il s’agit bien d’une véritable refondation au sens le plus fort du terme, puisque les pratiques d’écriture scolaires sont totalement revisitées, tant du côté de leur apprentissage que de leur enseignement. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Savoirs langagiers, Glossaire visant à pourvoir d'un bagage de notions communes tous les enseignants de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Louis DUMORTIER, avec les contributions de Micheline DISPY & Julien BEVEREN. Lire la note de lecture (FA 195)  « Cet ouvrage publié en 2013 s’attache à l’épineux problème de l’enseignement de la grammaire française qui est sans doute l’un des plus complexe à mettre en œuvre. Partant du constat que les didacticiens-formateurs et les enseignants de français sont tiraillés entre quatre priorités qui ne vont pas dans les mêmes directions, J.-L. Dumortier, dans son introduction, tisse la métaphore de l’écartèlement pour analyser cette situation inconfortable. La première des quatre forces antagonistes est liée à la tradition de l’enseignement grammatical et représentée par la nomenclature en usage en Belgique. La seconde priorité est le référentiel de compétences qui précise, d’un point de vue institutionnel les finalités des pratiques scolaires. Vient ensuite le paradigme pédagogique dominant, celui du sujet apprenant, qui nécessite la prise en compte de l’élève dans sa singularité. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Littérature et conduite de classe. Trois études de cas, Pierre SÈVE. Note de lecture de Marie-France Bishop (FA 195)  « L’ouvrage présenté par P. Sève est extrait de sa thèse et porte sur les procédés de lecture littéraire mis en œuvre dans les classes. Il s’agit de revisiter la question des modalités de lecture d’œuvres de littérature à l’école et de découvrir les manières dont les élèves mobilisent leurs connaissances antérieures pour effectuer des lectures interprétatives. L’objectif est d’observer ce qui se produit lorsque trois classes de CM2 sont confrontées à un même texte résistant, Taïga de Florence Reynaud1, nécessitant un travail d’élucidation et d’éclaircissement. En proposant le même texte, le but est de pouvoir déceler ce qui aide vraiment les élèves, en tenant compte du fait que ce sont des situations de lecture prescrites et que ces jeunes lecteurs sont des débutants. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Inventions de l’écriture, Martine JACQUES & Caroline RAULET-MARCEL (dir.). Note de lecture de Virginie Brinker (FA 195)  « Quelles interactions peut-il y avoir entre « écriture des écrivains » et « écriture des élèves », surtout quand — comme le rappelle, dans le propos liminaire, C. Tauveron — les pratiques scripturales des élèves sont contraintes, normées, voire d’emblée dévaluées, en un mot très éloignées des pratiques des écrivains eux-mêmes ? Même si, dans les années 1980, la critique génétique, en misant sur l’analyse des processus d’invention et d’élaboration des écrits, a proposé des outils qui, une fois adaptés aux apprentissages de l’écriture littéraire fictionnelle à l’école, ont permis de placer les élèves en position de véritables sujets scripteurs, l’auctorialité de leurs écrits reste à construire. »  Lire la suite de la note de lecture



    Analyser les manuels scolaires, Questions de méthodes, Laetitia PERRET-TRUCHOT (dir.). Note de lecture de Magali Brunel (FA 195)  « L’ouvrage s’inscrit d’emblée dans une finalité : apporter des méthodes d’analyse, issues de champs différents, pour l’étude des manuels scolaires. L’auteure montre que, si l’objet manuel reste accessible pour le chercheur, il n’en reste pas moins un objet de recherche complexe qui exige une grande vigilance méthodologique. Le manuel peut être étudié pour lui-même : il joue en effet un rôle dans l’émergence et les orientations des disciplines ; plus souvent, il est étudié comme lieu de reconfiguration des savoirs d’une discipline. L’ouvrage s’organise en trois parties. » Lire la suite de la note de lecture

     

    La Voix juste, Essai sur le bref, Gérard DESSONS. Note de lecture de Charlotte Guennoc (FA 195)  « C’est avec une exigence éthique et anthropologique que G. Dessons va chercher, dès les premières pages qui s’attaquent au « langage des anges », la voix juste à travers une notion qu’il érige en champ théorique, le bref. Ainsi constitue-t-il une poétique qui est tenue dans et par le langage, et qui fait la critique de la brièveté, comme analyse des formalismes qui empêchent l’attention à la discursivité. S’attaquant aux « hors-langage », à tout ce qui ne permet pas de chercher le poème avec et dans le poème lui-même, G. Dessons s’élève contre le rêve d’une parole qui pour être vraie devrait se passer de mots. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Mieux enseigner la grammaire. Pistes didactiques et activités pour la classe, Suzanne-G. CHARTRAND (dir.). Note de lecture de Jacques David (FA 195)  « Comme l’annonce S.-G. Chartrand dans son introduction, cet ouvrage entend « donner un second souffle à la rénovation de l’enseignement grammatical », car si cette rénovation fut largement avancée dans la plupart des pays francophones, au tournant des années 1960 et 1970, il reste encore un effort considérable à fournir pour parvenir à «ouvrir la grammaire», comme l’entendait Éric Genevay, auquel il est rendu hommage dans les premières pages du livre. Cette seconde rénovation proposée ici est l’aboutissement de plusieurs années de réflexion et de rédaction qui réunit une soixantaine d’auteurs, didacticiens du français, enseignants et formateurs de Belgique, de France, du Québec, d’Ontario francophone et de Suisse romande. » Lire la suite de la note de lecture

     

    Ethnographie de l’école. Les coulisses des institutions scolaires et socio- éducatives, Jean-Paul PAYET. Note de lecture de Carla CAMPOS CASCALES (FA 195)  « Avec une portée clairement pédagogique sur les démarches qualitatives et inductives et le choix d’un cadre de recherche précis — l’institution scolaire —, cet ouvrage se pose cependant une question qui excède l’objet qu’elle traite : que fait, de manière générale, l’ethnographe ? Ainsi, ce livre est un levier pour une interrogation de l’étanchéité des différentes disciplines académiques et de leur besoin de renouvèlement et de remise en question puisque de l’analyse de l’institutionnalisation de cette pratique de recherche en particulier, nous basculons progressivement vers une réflexion plus large sur la responsabilité de la recherche scientifique en général. Le mot qui revient souvent est celui de la légitimité de cette pratique. » Lire la suite de la note de lectture

    Revue des revues, janvier 2017, Le Français Aujourd’hui n° 195

     

     

    Publications

    L'oral en question(s), n° 195 du Français Aujourd'hui, Coordonné par Lucile Cadet et Anne Pégaz Paquet, décembre 2016. « Entre 1993 et 2004, plusieurs numéros de notre revue Le français aujourd’hui ont été consacrés à l’oral qu’ils ont considéré successivement, et de façon non exhaustive, selon le prisme de la question de la norme de et à l’oral (n° 101 : « Norme(s) et pratique(s) de l’oral » paru en mars 1993), selon celui des spécificités de la langue à et de l’école (n° 107 : « Questions de langue à l’école », publié en septembre 1994 et n° 141, « Enseigner la langue de l’école au lycée », en avril 2003), ou encore comme modalité de communication (n° 113 : « Interactions : dialoguer, communiquer », mars 1996 ; n° 146 : « Oral, le rapport à l’autre », 2004). Plus de dix ans après la parution du dernier numéro de la revue consacré à cet objet spécifique, et de façon consécutive à la parution des programmes d’enseignement de l’école maternelle (26 mars 2015) et de l’école élémentaire et du collège (26 novembre 2015), l’équipe de l’AFEF (Association française des enseignants de français) ainsi que le comité de rédaction de sa revue, Le français aujourd’hui, se saisissent à nouveau de cet objet et questionnent son enseignement. En effet, l’AFEF dédie à l’oral une année entière de réflexion en 2015-2016, un chantier prioritaire qui prend forme à travers deux manifestations dont les formats visent à favoriser le dialogue : un laboratoire d’idées tenu le 26 septembre 2015 « L’oral ça se travaille » et une rencontre-débat « Enseigner l’oral ? » organisée le 19 mars 2016. Le français aujourd’hui, pour sa part, lui consacre le dossier de ce numéro. »  Lire la suite de la présentation du FA 195

     

    Genres scolaires, n° 65 de Recherches « Si le genre est au cœur de l’enseignement du français, ce n’est pas seulement à travers ces objets d’étude que sont les genres littéraires.  À l’école, le travail sur les textes est encadré par des modèles qui en régissent la réception et la production. Selon une approche plurielle  (didactique du français, analyse du discours et histoire des disciplines), le numéro traite de genres scolaires qui s’enseignent (la dissertation), mais aussi d’outils (les manuels, les questionnaires sur un texte) et d’activités (la récitation) qui gagnent à être pensés comme des genres scolaires, ainsi que de l’usage scolaire, voire de la scolarisation, d’objets extrascolaires (albums pour la jeunesse). Chemin faisant, le numéro explore ainsi la construction scolaire des objets d’enseignement. »  Lire la présentation 

     

    De l'école au musée, interroger les modes de transmission des savoirs - (Ouvrage accessible en ligne) « L'école et le musée sont dédiés à la transmission des savoirs au sein d’espaces bien distincts. L'État français intervient auprès de ces deux structures et les missions qu’il a définies pour chacune se recoupent. Le code du patrimoine actuellement en vigueur indique que les musées doivent préserver leurs collections, « contribuer aux progrès de la connaissance et de la recherche », et « concevoir et mettre en oeuvre des actions d'éducation et de diffusion visant à assurer l’égal accès de tous à la culture ». Quant à l’école, elle constitue un outil permettant à l’État de garantir « l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, la formation professionnelle et à la culture », comme l’indique la Constitution de la Ve République. Des objectifs communs se dessinent. Pourtant, les savoirs sont valorisés et transmis différemment. Ce constat étant établi, l'objectif des journées d’études était de répondre à la problématique suivante : en quoi ces deux structures peuvent-elles offrir un éclairage sur les différentes voies d’accès à la connaissance ? Quelles conceptions des savoirs sont mises en œuvre ? Selon quels modes de transmission ? » Lire la suite de la présentation et accéder à l’ouvrage en ligne

     

    Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd'hui, Christine Mongenot Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande

    Mongenot-Ahr-couverture.jpg« L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. » Lire la présentation et le sommaire.

     

    Appels à communication

    • Appel à contribution : Le français aujourd’hui, n° 200, mars 2018 « Écriture numérique (2) : la conversion du littéraire » - Coordination Anne-Marie Petitjean & Magali Brunel « Après un premier volume sur l’écriture numérique interrogeant les liens entre les usages sociaux de l’écriture en ligne et les pratiques de formation de l’école à l’université, Le français aujourd’hui propose d’aborder le sujet en interrogeant la conversion par le numérique de la culture scolaire, en matière d’écriture et d’écriture littéraire en particulier. Il s’agira de voir quelle peut être l’incidence de l’insertion du numérique à l’école et à l’université sur les démarches et dispositifs d’écriture, les formats et les genres pratiqués. » Lire la suite de l’appel à contribution
    • Appel à publication pour des articles "jeunes chercheurs" - Varia, Recherches et applications, Le français dans le monde, FIPF « Le Comité scientifique de la revue "Recherches et Applications", supplément scientifique de la revue "Le français dans le Monde »",  qui paraît deux fois par an, souhaite ouvrir davantage la revue à de jeunes chercheurs en fin de thèse ou ayant soutenu leur thèse dans les cinq années précédentes. Sont publiés dans la section "Varia", des articles inédits  concernant l’enseignement et l’apprentissage du français, sa relation avec les langues du monde dans les contextes socio-éducatifs et socio-politiques d´enseignement et de diffusion. » Lire la suite de l’appel à publication

     

    Recherche enseignants pour…

     

    Ressources de l’AFEF 

    Ressources générales

    Les tâches complexes, une méthode pédagogique pour les collégiens 

    Emission de France 3 Picardieavec Florence Castincaud en vidéo.

    « La tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu...) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires...). Pour en parler, Thibaut Rysman reçoit Shahin Ait-Aissa et Florence Castincaud, enseignantes au collège Marcellin-Berthelot à Nogent-sur-Oise. » Visionner l’émission

     

    Dossiers courants

     

     

    La FIPF

    logo-FIPF.png

    La plateforme collaborative de la FIPF, Fédération Internationale des Professeurs de Français

    Franc-Parler, le site des professeurs de français

Aucun Commentaire

Commenter cet article

  • Nom *
  • Email
  • Site Web
  • Message *
  • Recopiez le code de sécurité *
  • ???
  •