Association française pour l’enseignement du français

La Lettre de l'AFEF

  • 22
    Déc

    La Lettre de l'AFEF n° 14 - décembre 2011

    Engagements de fin d'année

     

     

    La Lettre de l’AFEF n° 14 – décembre 2011

     

    Permettez-moi de vous souhaiter, au nom de l'équipe du Conseil d'Administration de l'AFEF, de bonnes fêtes de Noël et de Nouvel An. En espérant que vous puissiez profiter de cette trêve pour vous reposer et retrouver une énergie dont la consommation quotidienne connait un taux d'inflation à faire pâlir le cac 40. Vous trouverez dans cette lettre de décembre, en plus du rappel pour notre prochaine rencontre-débat à ne manquer sous aucun prétexte, plusieurs billets (de Jean-Pierre Jaffré, Dominique Seghetchian, moi-même) qui donnent le ton de nos engagements de fin d'année. N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions et à nous proposer vos propres billets pour nos prochaines lettres. Bonne fin d'année, nous nous retrouverons en 2012.
    Viviane Youx, présidente de l'AFEF

     

    Agenda

    Rappel : 14 janvier 2012 - Rencontre-débat : "Socle commun, compétences et enseignement du français : pour une pédagogie visible ou un écran de fumée ?"

    Animée par Max BUTLEN, avec Jean-Yves ROCHEX, Jean-Louis DUFAYS et Yves REUTER - 14 janvier 2012 : 14h-17h30 – 34 Avenue Reille, Paris 14ème

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    A la Une

    1.  Dans "Retour sur les Assises de la Pédagogie", Dominique Seghetchian (militante de l'AFEF et du CRAP) questionne les choix politiques affichés :

    "Au nom de l’efficacité du légitime combat contre l’exclusion, en refusant de soumettre à la critique des choix politiques portés aussi par la gauche « de gouvernement » européenne et française, le CRAP ne court-il pas le risque d’entretenir l’acceptation fataliste de l’injustice sociale ?"

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    Voir aussi le bilan du CRAP sur son site

     

     2.  "21 ans après…"Jean-Pierre Jaffré interroge le réveil médiatique qui a eu lieu le mois dernier autour des rectifications orthographiques de 1990.

    "Une telle offensive médiatique peut se résumer en quelques mots : nous avons aujourd'hui des problèmes en orthographe – ce qui n'était pas le cas autrefois. Avec son corollaire : comment éviter que le niveau continue de baisser – car il baisse. Dans ces conditions, le recours aux rectifications n'apparait-il pas comme un pis-aller, le renoncement à un paradis – définitivement – perdu ? C'est de ce point de vue que nous voudrions brièvement débattre ici, en ajoutant à cette analyse une dimension sociologique qui nous semble indispensable."

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    3. Avec "La politique éducative : une question de marges ?", Viviane Youx revient sur quelques évolutions de la politique éducative du Ministère de l'Éducation Nationale.

    "L'individualisme n'est plus l'apanage d'une société en manque de repères quand il devient le système de pilotage d'un ministère qui enferme les plus démunis dans des difficultés individuelles, sans les relier au système qui les a produits.  Une politique éducative n'est-elle pas censée être au service de l'ensemble des citoyens ? … seule la rubrique "Socle commun…" pourrait nous donner un peu d'espoir qu'une idée du collectif existe encore. Si jamais nous étions encore capables d'imaginer que "commun" renvoie bien à l'idée d'un partage et non à celle d'un minimum individuel. Si jamais nous pouvions encore croire que l'essentiel de l'école ne se joue pas dans ses marges."

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    4.  "Si c'est un homme !"  Dominique Seghetchian, dans un poignant relevé méthodique d'actions menées par la préfecture d'Indre-et-Loire contre les enfants sans papiers, nous interpelle :

    "Un militant pédagogique est aussi un citoyen, un professeur de français appartient à l’humanité, et il est impossible aux enseignants de se concentrer sur les seuls problèmes strictement professionnels en faisant fi de ce qui se passe autour de l’école. Cela nous est autant impossible qu’aux élèves soumis au harcèlement, à la peur, par moment à la terreur. La culture humaniste, la citoyenneté, ne sont pas de vains mots ; elles ne relèvent pas d’un univers livresque…
    Et si la culture humaniste, dans son volet littéraire, c’était l’apprentissage de l’empathie et de l’engagement ? Si c’était la mémoire sans cesse vivifiée ?"

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    A lire aussi…

    "L'accord du participe passé : toujours un casse-tête…", la brève mensuelle de Romain Muller sur l'orthographe rectifiée

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    "Manifestations, publications", la chronique de Bénédicte Etienne.

    Lire : Manifestations

    Lire : Publications

     

    Et nous vous encourageons à nous rejoindre pour Signer l'appel : "L'Université est universelle, la matière grise est de toutes les couleurs" à l'initiative du collectif du 31 mai contre la circulaire Guéant

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