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AFEF Ile de France
Assemblée générale du samedi 28 janvier 2017
Maison des Associations, 22 rue de la Saïda 75015 - PARIS
Les présents : Chantal Alpha, Caroline Boin, Françoise Bollengier, Evelyne Clavier, Pascale Devillé, Françoise Girod (présidente), Pierrette Penin, Ande Poggi (secrétaire), Joëlle Thébault, Yves Zarka.
L’invitée : M. Soenksen (enseignante de Français en Allemagne).
Les excusés : Catherine Belle, Francine Bobot, Valérie Herman, Serge Herreman, Laurence Le Ferrec, Stéphanie Jassey, Marie-Louise Piquet, Lionel Povert, Nadia Voillequin.
Rapport d’activité
Françoise Girod évoque les difficultés rencontrées pour organiser cette réunion. L’AG de novembre 2015 avait posé moins de problèmes et il sera peut-être préférable d’adopter cette période la prochaine fois.
Rappel du contexte :
- L’AFEF compte trois régionales : Montpellier, Orléans-Tours, Ile de France.
- Les débuts de l’AFEF IdF (Juin 2015), sous l’égide de Gérard Malbosc, ont été motivés par des raisons pratiques.
- Un tournant a conduit à donner à l’AFEF IdF un réel contenu, avec trois groupes de travail (« Cercles de lecture et cahiers de lecture et d’écriture », « Langage et corps », « Regards sur l’évaluation »), issus directement des souhaits de ceux qui participaient à l’AG de novembre 2015. Ces trois groupes ont avancé en parallèle, chacun à son rythme, et devraient déboucher à terme sur une production.
- Le bilan d’activité de la régionale sera le compte rendu des trois groupes de travail cette année.
Groupe 1 : « Cercles de lecture et cahiers de lecture et d’écriture »
L’idée est venue en novembre 2015, à un groupe composé de Caroline Boin, Ande Poggi et Joëlle Thébault, de mettre en place des cercles de lectures[1] pour articuler oral, lecture et écriture.
Au point de départ, l’expérience vécue en 2015-16 par Caroline Boin dans sa classe de CE2-CM1, qu’elle poursuit actuellement en CE2. L’idée est née de son insatisfaction devant l’utilisation d’un cahier de lecteur où les élèves résumaient les textes lus.
Comment utiliser ce cahier « autrement » ? Il s’agit, en s’appuyant sur les travaux de Serge Terwagne, d’articuler ce cahier à des échanges oraux, cercles de lecture en petits groupes et débats interprétatifs, d’abord en demi-classe puis en classe complète.
Le cahier de lecteur intervient à différents moments du travail (1) et sesobjectifs (2) sont multiples. Cette expérience a conduit Caroline Boin à s’interroger (3) sur plusieurs aspects de son travail, questions auxquelles s’ajoutent celles du groupe dans son ensemble (4).
Commentaires des participants :
- Voir la discussion à visée démocratique et philosophique (M. Tozzi) : les modalités de mise en place du débat, avec des rôles tournants, est très sécurisante.
- Envisager des textes différents selon les groupes pourrait permettre d’aller plus loin dans la réflexion et dans l’échange / A vérifier !
- La question ouverte ne pourrait-elle pas être posée par l’élève ? / Réponse de CB : oui !
- A rapprocher de la narration de recherche en résolution de problèmes.
Au final, un dossier aura pour objectif de préciser les fondements théoriques et de faciliter la transposition de l’expérience par d’autres enseignants, sur le site de l’AFEF.
Groupe 2 : « Langage et corps »
La place du corps dans les apprentissages
Ce groupe de travail, né à l’issue de la première AG de l’AFEF Ile de France et composé de 5 personnes (Catherine Belle, Evelyne Clavier, Serge Herreman, Valérie Herman, Pierrette Penin, Marie-Louise Piquet) n’a pu se réunir que deux fois en 2016 : le 26 février et de 9 avril 2016.
Il est parti du constat que le corps était peu présent dans l’enseignement du français, même si les nouveaux programmes du collège y font référence ainsi que le nouveau socle commun de culture, de connaissances et de compétences. L’enseignant de français ne se sent d’ailleurs pas toujours légitime pour aborder des questions somatiques. On s’est alors demandé comment penser le corps dans l’apprentissage du français au carrefour des disciplines
La première idée est de voir comment l’enseignant de lettres peut travailler le corps dans le cadre la réforme du collège (4), qui demande des pratiques interdisciplinaires. Cette question de l’intelligence kinesthésique et des apports de la kinesthésie est au cœur de certainstravaux de recherche universitaire actuels (5).
Ainsi les domaines Corps, santé, sécurité et bien être et Culture et Culture et création artistiques ouvrent-ils des portes à la danse dans les apprentissages scolaires. La danse en tant qu’art de l'ouverture à l’altérité peut être aussi à même de contribuer à la mise en œuvre de l'école refondée inclusive.
C’est le travail de recherche qu’Evelyne Clavier mène au sein de la cité scolaire Charlemagne avec deux projets inclusifs en danse Projet Chaillot–en partage : réussir ensemble et la classe à PAC Meeting Beckett, en relation directe avec son travail de thèse[2].
Au final, on peut envisager un article sur les expériences menées assorti d’une bibliographie, voire de vidéos puisque certaines ont déjà été tournées.
Commentaires des participants :
- Voir le travail de Pascale Tardif « Danser les albums de littérature jeunesse » (Canopé)
- Les méthodes d’apprentissage de la lecture par les gestes, le corps et l ‘émotion.
- Voir Y. Reuter (Le corps et l’émotion).
- Pourquoi pas un « cercle de spectateurs » (A l’instar des cercles de lecture) ?
- Le travail corporel improvisé à partir des verbes.
Groupe 3 : « Regards sur l’évaluation »
Ce groupe est constitué de 6 personnes : 3 « anciennes » du lycée et du lycée professionnel (Françoise Bollengier, Françoise Girod, Pierrette Penin) et 3 jeunes adhérentes : 2 professeures des écoles enseignant en maternelle (Valérie Herman et Stéphanie Jassey) et une enseignante de collège (Nadia Voillequin).
Au départ, les collègues de maternelle ont souhaité réfléchir sur la notion d’« évaluation positive », brusquement surgie dans la circulaire de rentrée de septembre 2015, et qui les interrogeait. Au fur et à mesure des rencontres (6 réunions, d’avril à décembre 2016), l’intérêt s’est porté sur d’autres notions qui en ont été rapprochées, « l’évaluation bienveillante » ou « l’évaluation non violente ».
La curiosité (depuis quand s’intéresse-t-on à l’évaluation dans notre système éducatif ?) et la volonté d’être rigoureuses nous ont conduites à chercher du côté de l’histoire(6) et à conduire une enquête auprès des différents partenaires (professeurs, parents, élèves…).
Notre « objectif de tâche » serait un dossier à publier sur le site intitulé « Regards sur l’évaluation : évaluation positive, évaluation bienveillante » dont le plan (provisoire) serait :
o Introduction : généralités
§ Histoire de l’évaluation… et définitions de l’évaluation (dont « évaluation positive, bienveillante et non violente »).
o Visions de l’évaluation
§ par les élèves, par les enseignants, par les parents.
o Des outils pour une « évaluation positive » ou « bienveillante »
§ Maternelle : « Cahiers de réussite »,
§ Lycée : Lien avec Expérithèque,
§ Collège : outils d’autoévaluation à partir d’une séquence sur La planète des singes.
§ LP : outils de Contrôle en cours de formation.
En l’absence de Valérie Herman, Stéphanie Jassey et Nadia Voillequin, Françoise Bollengier et Françoise Girod ont présenté l’état des travaux du groupe : un survol d'une histoire de l'évaluation à approfondir (6), une synthèse desrésultats provisoires de l’enquête (7), qui permet de se faire une idée (sans prétentions statistiques) de la vision qu’ont les enseignants de l’évaluation, et la présentation de quelques outils (8).Nous proposerons une ébauche de bibliographie et de sitographie autour de ce très modeste historique de l’évaluation
Commentaires des participants
- Il serait intéressant de voir comment les autres pays s’emparent de l’évaluation.
- Quels sont les objectifs des évaluations ? Pour l’enseignant ? Pour l’élève ? Pour la société (former un citoyen)?
- Comment former un praticien réflexif (chez les professeurs en formation) dans le domaine de l’évaluation
Conclusion de la réunion
Bilan
Il est approuvé à l’unanimité par 14 voix.
Perspectives
· Dossier pour le site de l’AFEF en fin d’année scolaire.
· Objectifs de formation pour le PAF (Propositions d’actions de formation)
Date limite de remise des travaux : Pas de date limite impérative.
