Association française pour l’enseignement du français

Manifestations et Colloques

  • 18
    Sep

    Appel à communications

    Littéracies universitaires : savoirs, écrits, disciplines (Théodile-CIREL et LIDILEM)

    Littéracies universitaires : savoirs, écrits, disciplines

    Colloque international organisé par les équipes

    Théodile-CIREL (Université de Lille 3) et Lidilem (Université de Grenoble 3)

    Université Lille 3, Villeneuve d’Ascq – 2, 3, 4 septembre 2010

    Appel à communications

    Les recherches sur les pratiques de lecture et d’écriture à l’université qui se sont développées dans le champ didactique dans les pays francophones depuis une douzaine d’années sont amenées aujourd’hui à dialoguer de plus en plus avec celles qui se sont construites depuis bien plus longtemps dans le champ états-unien des  Composition Studies et dans le champ britannique des Academic Literacies

     

     

    Un des objets de ce colloque est de faire se rencontrer ces trois champs de recherche autour des questions actuellement en débat.

    A l’origine des recherches didactiques françaises s’est posée la question des relations entre l’écriture à l’université et la construction des savoirs (Lidil 17), cette relation étant pensée comme un cadre général pour l’analyse des pratiques de lecture et d’écriture à l’université et des difficultés rencontrées par les étudiants confrontés à de nouveaux savoirs.

    La question des apprentissages continués de l’écriture à l’université mettait également en évidence, dès ces premières recherches, la nécessité de décrire les objets textuels généralement pratiqués dans les études universitaires, d’en repérer les spécificités, et notamment celles qui posent plus particulièrement problème aux étudiants : en effet, ces difficultés sont souvent liées à des genres discursifs nouveaux (rapports de stage, mémoires, etc.), à des pratiques nouvelles (l’écriture de recherche, de portfolio, etc.), à la distance entre culture écrite des étudiants et pratiques de l’écrit à l’université)

    Dans certaines des publications la question des contextes est déjà présente dans la perspective générique signalée plus haut : concevoir les écrits universitaires comme genre de discours suppose une perspective pragmatique, centrée sur les usages réels de la langue et des discours en contexte.

    Envisager la question des disciplines universitaires propose un nouveau déplacement par rapport à cette perspective générique qui peut se limiter parfois à la description des normes produites par le nouveau milieu d’apprentissage que constitue l’enseignement supérieur. En effet, penser le contexte des écrits produits à l’université comme

    Ce colloque sera donc l’occasion de faire l’état des recherches sur l’écriture à l’université, en prenant en compte deux dimensions qui peuvent spécifier les propositions de communications :

    - la dimension disciplinaire des pratiques d’écriture sera un axe fondamental de l’interrogation sur l’écriture à l’université, et non un simple contexte situationnel. Il est souhaitable que la question des épistémologies disciplinaires soit une problématique commune aux propositions de communication, qui, de ce fait, peuvent être issues de toutes les disciplines universitaires, qui toutes sont concernées par l’écrit.

    - l'orientation didactique sera également centrale dans ce colloque: celle-ci suppose une construction théorique de l'enseignement et des apprentissages, en tant qu'ils sont spécifiés par une discipline, en l'occurrence universitaire (elle ne saurait donc se réduire à la présentation de dispositifs ou de démarches d'enseignement).

    Trois remarques complémentaires :

    - la notion de littéracie sera ici restreinte aux pratiques d’écriture, quelles qu’elles soient, écritures linéaires ou tabulaires, écritures non linéaires, modes de production interactifs.

    - la centration sur l’université n’exclut pas le champ des formations professionnelles : d’une part, l’université est appelée à penser son offre de formation en termes de professionnalisation (à la recherche, par exemple), d’autre part elle délivre de nombreux diplômes professionnels ou prépare à des métiers ou à des concours professionnels. La question de l’écriture à l’université doit ainsi penser d’une part ces articulations entre pratiques d’écriture académiques et pratiques d’écriture professionnalisantes, et d’autre part, les relations que ces

    pratiques d’écriture entretiennent avec les pratiques d’écriture professionnelles, dans les contextes de travail.

    - les études comparatives entre différents contextes de développement des recherches autour de la notion de littéracie seront les bienvenues. Par exemple, on peut penser la comparaison entre le monde universitaire européen et le monde universitaire nord-américain au travers des méthodologies de recherche, des curricula, des genres d’écrits, des dimensions institutionnelles et géopolitiques des pratiques de littéracie universitaire et des cadres théoriques convoqués.

    Langues du colloque : français et anglais : Chaque communicant prépare un support écrit de sa communication orale dans l’autre langue de communication (power point ou document photocopié).

    Programme scientifique :

    Le colloque se déroulera sur trois jours : 2, 3 et 4 septembre 2010. Outre les conférences, le colloque présentera des contributions sélectionnées à la suite de l’appel à contributions, de deux types : communications en ateliers et posters.

    Les communications seront sélectionnées par le comité scientifique sur la base d’un résumé (4000 signes) envoyé en décembre 2009, accompagné d’une version courte (400 signes) dans la deuxième langue du colloque. Ces résumés seront disponibles sur le site du colloque, ainsi que le programme définitif, en avril 2010.

    Modalités de soumission des propositions de communication :

    http://evenements.univ-lille3.fr/litteracies-universitaires  

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