Association française pour l’enseignement du français

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  • 28
    Jan

    Texte d'orientations de l'AFEF - AG du 7 février 2015

    Orientation générale, orientations d'activités et de fonctionnement : à voter par l'Assemblée Générale

     

    AFEF - Texte d'orientations à voter par l'Assemblée Générale du 7 février 2015

    Lire le texte d'orientations en version Word

    Le Conseil d'Administration actuel de l'AFEF a été élu en janvier 2013 pour trois ans, avec renouvèlement tous les ans d'un tiers des membres, par tirage au sort ou par démission. Il faisait suite à une équipe réduite, sans distinction Bureau-CA, élue en décembre 2009 dans un contexte de grande morosité associative, où nous devions faire la preuve que l'AFEF pouvait survivre. Ce CA, réduit et réactif, exclusivement féminin, s'était constitué en se rapprochant du comité de rédaction de la revue Le Français Aujourd'hui, auquel le rédacteur en chef, dans l'impossibilité d'assister aux réunions du CA dont il est membre de droit, avait délégué sa représentation. À ce jour, aucun membre du comité de rédaction du FA n'est plus élu à ce titre, ce qui nous amène à de nouvelles propositions pour conforter le lien entre le CA et la revue. Depuis deux ans, un CA plus nombreux et en partie renouvelé nous conduit à reposer la question du sens de ses actions, c'est l'objet, notamment, de l'orientation générale autour du nouveau Manifeste ; il nous interroge aussi sur le fonctionnement interne de l'association ainsi que sur les développements qui ont été initiés. Le temps court de l'Assemblée Générale ne permet pas de débattre longuement de chacun des sujets annoncés à l'ordre du jour, ce texte d'orientation vous permettra de prendre connaissance des orientations proposées, afin d'instaurer un débat au sein de l'AFEF durant l'année 2015.

     

    Orientation générale

    Responsabilité associative et nouveau Manifeste

    La tragique ouverture de l'année 2015 nous interpelle dans notre responsabilité et nos capacités d'action associative ; le rassemblement massif pour manifester l'attachement à la liberté d'expression nous rappelle que cette liberté se construit par le dialogue, le débat, l'expression, la compréhension, et par l'écoute de tous les élèves dans leur diversité ; comme acteur du monde éducatif, notre association a le devoir de prendre la mesure des inégalités profondes qui se sont renforcées et installées au cœur de l'école, alors même que son texte fondateur, le Manifeste de Charbonnières, appelait dans son préambule aux "prises de conscience nécessaires" pour  que l'action pédagogique contribue à "changer le monde et la vie" même si l'école ne saurait y arriver "à elle seule". Il ne s'agit pas d'instruire le procès de ce qui a failli, mais d'assumer notre rôle associatif : que pouvons-nous faire aujourd'hui pour que cette brutale prise de conscience qui nous a éclaté à la figure ne reste pas lettre morte ? Nous alertions, en septembre 2012, le cabinet du Ministre de l'Éducation, sur le creusement des inégalités scolaires, serons-nous mieux entendus aujourd'hui alors que l'importance de l'enseignement du français est soulignée par le Président de la République, et inscrite dans les"Onze Mesures pour une grande mobilisation de l'école pour les valeurs de la République", annoncées par la Ministre de l'Éducation à qui nous venons d'écrire. Suivant cette ligne, l'idée d'un nouveau manifeste, reposant et réactualisant les principes de l'enseignement du français tels que les conçoit l'AFEF, ébauché fin 2013, a été soumis à la discussion courant 2014 sur le site de l'AFEF et lors de différentes manifestations, ce qui a permis des réécritures successives. Ses propositions s'inscrivent très largement dans l'idée d'une école dans laquelle l'enseignement du français contribue à faire de tous les élèves des citoyens, des personnes, des professionnels responsables, et tentent de répondre aux questions (posées notamment par l'Appel de l'AFEF Montpellier) "de ce que cela veut dire enseigner le français, la langue, les langages, le lire, parler, écrire, la littérature, l'image dans une société aujourd'hui de plus en plus multiculturelle". Cadre de travail pour le CA, support des débats que l'AFEF doit initier, le texte du Nouveau Manifeste doit connaitre une diffusion la plus large possible, pour  laquelle l'AG mandate le CA.

     

    Orientations d'activité

    1-    Journée de Rencontre sur la compréhension en lecture : quelles perspectives ?

    La journée du 21 mars, dans la lignée des orientations de ces dernières années et de l'université d’automne, donne un cadre pour que des enseignants de la maternelle à l’université réfléchissent ensemble à ce dont les élèves ont besoin pour apprendre à mieux comprendre, en particulier ceux que l’école laisse actuellement, et de plus en plus, de côté. L’enjeu d’une journée sur la compréhension en lecture, est de prendre conscience des dimensions cognitives, socio-affectives, linguistiques et culturelles des processus de compréhension. Quelles opérations intellectuelles met-on en œuvre pour comprendre ce qu’on lit ? Quelles différences selon les individus ? Selon la nature des textes, par exemple textes littéraires ou textes documentaires ? En quoi la connaissance de ces processus conduit-elle à revoir les gestes d'étude à mettre en place : sont-ils les mêmes qu’on enseigne à des élèves de CP, de Cycle 3, en 6e ou en 3e, voire à l'université ? Ces questions mériteront qu'on leur consacre davantage de temps, lors de nouvelles rencontres, nationales, mais aussi locales à partir de « petits foyers ». Le CA est mandaté pour poursuivre cette action en synergie entre enseignants des différents degrés et chercheurs dans le cadre du nouveau manifeste.

     

    2-    Bilan de l'Université d'automne : quelles suites ?

    a.    L'Université d'automne a représenté un moment d'échanges et de partages riches et chaleureux autour de la question de l'écrire dans les disciplines. Sa réussite a été rendue possible par l'attribution exceptionnelle de différentes subventions, par l'investissement des participants et intervenants, et par l'effort fourni par les membres du CA chargés de l'organisation. Mais aussi par l'accueil généreux de l'Ifé de Lyon. Le CA est mandaté pour poursuivre le partenariat engagé avec l’Ifé qui ne doit pas être seulement un cadre accueillant mais également un partenaire pour la réalisation de ressources croisant les apports et le regard de la recherche avec les expérimentations du terrain (tout en recherchant/développant d’autres partenariats : Canopé, laboratoires universitaires pour la mise en œuvre de recherches-actions, mouvements pédagogiques ou associations de l’éducation populaire).

    b.    L’université d’automne 2014 a également été une réussite grâce à l’aide de la FIPF. Elle a permis des rencontres avec des collègues enseignants de français dans d’autres pays qui nous ont fait part de leur désarroi notamment quant à leurs conditions de travail et au peu d’empressement des autorités françaises à se mobiliser pour la francophonie. L’AFEF, partie prenante de la FIPF, mandate son CA pour faire connaitre le travail des enseignants de français dans d’autres pays et promouvoir une nécessaire coopération entre enseignants, des partenariats entre associations de la FIPF (notamment en relayant le Livre blanc sur la formation des professeurs de français dans le monde et en se mobilisant pour le Congrès international de la FIPF qui aura lieu à Liège en juillet 2016).

    c.     Le choix de l’Ifé et le choix de la métropole lyonnaise étaient positifs dans le cadre d'un redéploiement territorial qui implique de ne pas se cantonner à la capitale. L'AG mandate le CA pour chercher à élargir ce redéploiement territorial.

    d.    L’organisation d’une université d’automne est lourde et repose sur des forces qui, parce que restreintes, sont épuisables. C’est pourquoi le CA propose de fixer l’horizon de la prochaine université à l’automne 2016.

     

    3-    Projet de rencontre interassociative sur le numérique

    a.    Lors de l'Université d'automne, l'AFEF abordait les usages du numérique pour écrire. Cette première approche nécessite d'être approfondie, notamment pour réfléchir aux apprentissages en jeu dans l'utilisation des outils numériques.

    b.    Plutôt que de se saisir seule de ce sujet, le bureau de l'AFEF propose d'organiser une journée d'étude interassociative avec Weblettres, et éventuellement d'autres associations. L’Assemblée Générale valide ce choix et mandate le CA pour mener une réflexion sur la place du numérique dans les orientations disciplinaires à venir, les outils à mettre à la disposition des collègues sur site de l'AFEF et sur d’autres portails pédagogiques, ainsi que dans le fonctionnement de l’association.

     

    Orientations de fonctionnement

    4-    Fonctionnement interne : liens entre le bureau, le conseil d'administration, les adhérents

    Candidater au CA et au bureau de l’AFEF est un acte militant qui engage à participer à la vie associative et à l’animer dans la mesure du possible.

    a.    Le Bureau, en nombre plus réduit, est choisi par le conseil d'administration (parmi ses membres) qui le charge de l'exécutif ; il est composé de militants, certains occupant les fonctions associatives légales, d'autres souhaitant s’investir plus régulièrement dans l’action associative. Il prend les décisions courantes, se charge des tâches de fonctionnement de l'association, établit une communication interne régulière et réactive. Il rend régulièrement des comptes au Conseil d’Administration.

    b.    Le Conseil d'Administration se réunit tous les deux mois environ. Son ordre du jour est fixé par le bureau mais ses différents membres peuvent proposer des discussions et l’inscription de points à l’ordre du jour. Le CA est consulté entre deux réunions pour les décisions importantes engageant l'association ; des membres du CA participent à l’organisation et l’animation d’actions en collaboration avec les membres du bureau selon leurs compétences et centres d'intérêt, soit sur leur propre proposition, soit sur sollicitation du bureau. La communication entre l'ensemble du CA est moins régulière et réactive que celle du bureau, et, pour éviter les enfilades de courriels réactifs, parfois lourds en implicites et susceptibles de provoquer l’épuisement ou des incidents liés à l’incompréhension, le débat se fait par des textes argumentés déposés en pièces jointes. Le forum ouvert sur le site peut être utilisé.

    c.     Les membres élus du Conseil d'Administration s'engagent à être présents aux réunions de CA, sauf impossibilité signalée, au moins à la moitié des réunions de l'année, à condition que leurs dates soient connues deux mois à l'avance.

    d.    Les membres élus du Conseil d'Administration soutiennent l'action de l'association en diffusant les informations et en participant dans la mesure du possible aux activités qu'elle organise dans l'année.

    e.    Les adhérents sont informés et ils sont sollicités pour diffuser les informations sur les activités de l'association et pour y participer.

     

    5-    Développement de régionales et de commissions thématiques

    Pour évoluer, l’AFEF doit s'ancrer dans le terrain et relayer les préoccupations, besoins, expériences des enseignants, tout en préservant le lien avec la recherche. Mobiliser amplement implique de susciter des initiatives locales de type recherche-action que l’AFEF impulsera, coordonnera, fera connaitre et qui nourriront sa réflexion.

    a.    Des associations régionales de l'AFEF sont encouragées dans les régions où des membres souhaitent mettre en place des groupes de travail ; si ces régionales procèdent à une déclaration en préfecture, elles mentionnent explicitement leur lien avec l'AFEF, en reprenant les statuts de l'AFEF adaptés à cette situation, sans trésorerie propre, et avec le titre AFEF-régionX (id AFEF-Ile-de-France).

    b.    Des commissions thématiques nationales sont encouragées pour approfondir des sujets spécifiques, à l'initiative de membres de l'AFEF, du CA ou du bureau.

    c.     Le travail des régionales et des commissions thématiques fait partie intégrante du travail de l'AFEF nationale, le CA en est informé, et les participants à ces groupes de travail (régionales ou commissions) sont adhérents à l'AFEF dans les conditions statutaires. Au moins un membre du CA de l'AFEF est membre du CA de chaque association régionale.

     

    6-    Liens entre le CA de l'association et le comité de rédaction de la revue Le Français Aujourd'hui

    a.    Le titre de la revue Le Français Aujourd'hui (FA) est la propriété de l'AFEF, le/la direct-eur-rice de publication est le/la président-e de l'AFEF qui est membre du comité de rédaction, la maitrise d'œuvre de la revue est assurée par un Comité de Rédaction indépendant du Conseil d'Administration, le rédacteur en chef est membre de droit du Conseil d'Administration.

    b.    Les mêmes orientations idéologiques guident l'AFEF et le FA.

    c.     Les réunions du comité de rédaction réservent un temps à la vie de l'association, en présence de sa présidente-directrice de publication, qui peut être représentée par un autre membre du CA.

    d.    Les réunions du conseil d'administration réservent un temps à une information sur la programmation de la revue, son rédacteur en chef membre de droit peut être représenté par un autre membre du comité de rédaction, notamment la présidente.

    e.    Certaines rencontres de l'AFEF peuvent s'organiser en relation avec un numéro du FA, en fonction de la programmation (prévue à long terme).

    f.      Classée à l'AERES, reconnue pour sa qualité universitaire, la revue a vu sa publication accompagnée pendant trente ans d'un Supplément destiné à diffuser les travaux de l'AFEF. N'étant plus en mesure de le produire, l'AFEF a mis en place un site dont la fréquentation augmente chaque année, et une Lettre dont la publication mensuelle a pu être préservée depuis plus de quatre ans. C’est sur ces outils que nous pouvons agir. L’Assemblée Générale mandate le CA pour développer sur le site et dans La Lettre les contributions en prise avec les problématiques rencontrées dans les classes et avec les étudiants, et pour inciter les adhérents, les régionales et groupes de travail à contribuer à les alimenter le site par leurs témoignages et leurs productions pour la classe.

     

    7-    Déclaration comme organisme de formation

    a.    Conformément aux demandes de l’Assemblée Générale 2014, L'AFEF a répondu à l'appel d'offres du PAF de l’académie de Versailles en inscrivant des formations parmi lesquelles deux ont été retenues. Parallèlement l’AFEF a fait une démarche pour se déclarer comme organisme de formation ; il s'agit d'une démarche compliquée auprès de la Direction Régionale qui dépend du Ministère du Travail…  Si cette démarche aboutit, la qualité d'organisme de formation, contraignante, imposera que l'association soit claire sur ses objectifs dans ce domaine.

    b.    L'AFEF sera alors habilitée à assurer des actions de formation auprès des enseignants en son nom, pour diffuser ses idées et faire connaitre son action auprès d'adhérents potentiels. Les formations assurées par l’AFEF, dans le cadre institutionnel ou de sa propre initiative relèvent de l’esprit associatif et militant, elles sont animées par la volonté d’ancrer l’enseignement du français dans la lutte contre les inégalités et la formation du citoyen.

    c.     Les formateurs porteurs des formations sont membres de l'AFEF et ils agissent en son nom. S'ils sont rémunérés directement pour cette activité, ils sont invités à verser à l'AFEF sous forme de don tout ou partie de leur rémunération (dont ils auront déduit la part correspondant à leurs impôts). L'AFEF n'établit pas de fiches de salaire pour ces actions de formation, autant par manque de forces, que pour ne pas cautionner des déficiences en formation initiale et continue.

     

    8-    Organisation et instances d'un débat associatif

    a.    L'éloignement et la dispersion géographique font que peu de rencontres in presentia sont possibles. Les propositions de débat sur le site de l'AFEF ont peu abouti, le forum n'a jamais vraiment fonctionné, les commentaires en bas de billets sont peu utilisés et n'apparaissent pas vraiment comme un lieu de débat, les échanges par courriels conduisent vite à la saturation des boites et l'illisibilité des messages.

     

    b.    Quelle forme peut prendre le débat au sein de l'association ? Les temps de rencontre suffisent-ils pour qu'un débat s'instaure ? De quels autres moyens pouvons-nous disposer ? La Lettre de l'AFEF peut-elle constituer un support de débat ? L’Assemblée Générale mandate le CA et son bureau pour valoriser des initiatives susceptibles d'ouvrir des espaces de débat, par exemple à travers des groupes de travail et des régionales (AFEF-Ile-de-France déjà créée, AFEF à Montpellier en cours).

1 Commentaire

  • monique Jurado et Daniel Stissi

    31 Jan 2015 à 16:54

    ကကOMMENTAIRES DE MONIQUE JURADO (MJ) ET DANIEL STISSI (DSt),
    DEMISSIONNAIRES DU C.A. EN NOVEMBRE 2014

    Préambule
    Attention : l’école n’est ni responsable ni coupable des horreurs des 7 et 8 janvier 2015, rappelons-le haut et fort ! L’école n’a pas failli à sa mission de culture, qui de toute façon ne garantit pas de la barbarie. Je nous demande de méditer cette pensée de Bernard Defrance :
    « Je pense que c’est une des leçons du XXe siècle, tout au moins de la première moitié du XXe siècle et de sa guerre de trente ans (14-44) et des totalitarismes qui ont provoqué les millions de victimes que vous savez, que les savoirs et l’instruction ne nous garantissent pas de la barbarie. Et, si j’avais le pouvoir de le faire, je rendrais volontiers obligatoire pour tout enseignant la lecture d’un tout petit livre d’Alfred Andersch, qui s’appelle Le père d’un assassin (80 ou 100 pages, chez Gallimard), où Alfred Andersch raconte une heure de cours de Grec lorsqu’il était en quatrième dans un lycée de Munich dans les années vingt. Ces quelques quatre-vingts pages sont uniquement le récit de cette heure de Grec au cours de laquelle le proviseur de l’établissement vient inspecter son professeur de grec. Pourquoi ce titre ? Parce que ce proviseur, fin grammairien, helléniste distingué, humaniste convaincu, avait un fils, et qu’il s’appelait Himmler…
    Les nazis appréciaient, tout autant que nous pouvons le faire, Mozart. La culture ne nous garantit pas, ne garantit plus de la barbarie. Et je prends souvent cet exemple en France : monsieur Bruno Mégret, n° 2 du Front National, est sorti d’une des écoles les plus prestigieuses en France, l’École Polytechnique. »
    La construction de la loi à l’école Conférence du 11 mars 1995 à l’Université de Liège
    (http://www.bernard-defrance.net/archives/bin/imprim.php?from=textesperso&where=114)
    La barbarie a ses sources ailleurs : en géopolitique et dans une révolte dévoyée. Changez les conditions de vie des citoyens opprimés et de ceux qui ne sont pas citoyens et vous changerez peut-être leur manière de voir. « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience » (Karl MARX L'Idéologie allemande, Première partie, B)
    L’école a bon dos ! Elle est tributaire des injustices sociales. S’il est vrai qu’une autre pédagogie que celle qui magnifie l’ordre et l’autoritarisme (auxquels on veut nous faire revenir) est souhaitable et doit être généralisée, elle ne peut résoudre tous les problèmes de la société.
    En outre, je ne vois pas en quoi l’école a failli aux règles laïques dans le traitement des contestations très minoritaires de la minute de silence. (DSt)

    Présence du rédacteur en chef aux réunions du C.A.
    Dans le cadre de la nouvelle orientation de l’A.F.E.F. comme organisme de formation, la nécessaire liaison étroite entre théorie et pratique exige la présence du rédacteur en chef du F.A. à toutes les réunions du C.A. Je propose que cette disponibilité soit la condition sine qua non de sa nomination. (DSt)
    Condition en effet nécessaire, pas seulement du fait du statut d’organisme de formation mais parce que cette présence au C.A. de l’association de membres du CR de la revue de l’association est de l’ordre de l’obligation réglementaire (MJ)

    ORIENTATION GENERALE
    L’enseignement du français renforcé
    Le renforcement du français comme discipline doit se faire sous l’angle de l’apprentissage de la langue et non de sa seule étude. Je pense même que former le citoyen c’est donner à l’élève la maîtrise des langages et non de la langue. On peut parler correctement et penser faux dans notre République. La maîtrise des langages et des valeurs citoyennes est l’affaire de toutes les disciplines et non seulement de la nôtre. (DSt)
    Ce renforcement du français comme discipline formatrice doit prendre en compte aussi la dimension interculturelle de son enseignement, et les valeurs qui y sont liées, si on veut former le citoyen du XXIe siècle, nécessairement « citoyen du monde ». (MJ)

    APRES L’UNIVERSITE D’AUTOMNE
    2)a)
    Dans ce partenariat avec l’IFE qui doit donner lieu à un cahier des charges CONCRET, insister sur l’orientation à lui donner : non le terrain faire valoir de l’IFE, mais l’IFE au service de l’expérimentation de terrain.
    Attention à l’ordre des mots : inverser « croisant les apports et le regard des expérimentations de terrain avec les recherches… » ? (MJ)

    Pour les partenariats, d’accord pour l’Ifé, et pourquoi pas des associations de personnels d’encadrement ? Et d’autres disciplines ? (MJ)

    « L’université d’automne 2014 a également été une réussite grâce à l’aide de la FIPF. »
    Risque d’amalgame à la lecture de cette information qui est à nuancer : ce n’est pas grâce à la FIPF que les collègues marocains sont venus, c’est dans le cadre du projet animé par une adhérente AFEF au Maroc et grâce au SCAC du Maroc ! (MJ)

    « Elle a permis des rencontres avec des collègues enseignants de français dans d’autres pays qui nous ont fait part de leur désarroi notamment quant à leurs conditions de travail et au peu d’empressement des autorités françaises à se mobiliser pour la franco
    phonie. »
    Vrai pour le Liban, faux au Maroc.
    A nuancer…
    Généralisation de la présentation qui met en valeur la FIPF mais n’est pas conforme à la réalité :
    - Présence des Marocains grâce au projet franco-marocain auquel participe Monique Jurado et pas à la FIPF.
    - au Maroc, la partie française est mobilisée et active pour « l’appui à l’enseignement du français » et à « la formation des formateurs ». (MJ)

    « Le choix de l’Ifé et le choix de la métropole lyonnaise étaient positifs »
    Information à nuancer encore pour tenir compte de la diversité des avis :
    - Dans la réalité de la participation d’enseignants lambda cela n’a pas été « positif » : peu d’enseignants, par rapport à ceux qui étaient intéressés par l’UA, ont pu se déplacer.
    - Proposition pour NUANCER :
    « Le choix …. était une tentative pour concrétiser un redéploiement territorial. C’est une expérience prometteuse, qui conduit l’AG à…. (MJ)

    6) e)
    Certaines rencontres de l'AFEF peuvent s'organiser en relation avec un numéro du FA, en fonction de la programmation (prévue à long terme).
    La programmation des thèmes des numéros de la revue doit être présentée à chaque C.A. par le représentant du CR du FA et pas seulement diffusée sur le site : il est nécessaire en effet que la présentation explicite l’esprit dans lequel est conçu le numéro.
    Il doit être acté que des appels à contribution puissent se faire en direction des membres de l’AFEF. (MJ)

    6)f)
    La problématique doit être inversée. L’AFEF - organisme de formation - doit lancer des actions sur le terrain en liaison avec le FA. L’essentiel du FA (et non son Supplément) doit consister dans les analyses de pratiques de formation et d’enseignement-apprentissage dans les classes. Les universitaires seront au service de la pratique. L’AFEF ne doit pas être une université de plus ou un appendice de l’université, mais un lieu original de formation, ce qui implique que nous définissions à tout prix nos orientations dans la discipline : quels sont nos objectifs de formation en lecture, écriture, image, oral, étude de la langue ? Ceux qui auront recours à nos services ont besoin de savoir à quoi nous prétendons.
    Nous devons nous donner les lieux pour cette réflexion. Changeons en ateliers les demi-journées de communications suivies de débat, d’où l’on repart sans décision. Il faut que chaque atelier aboutisse à des choix pour notre plan de formation. (DSt)

    Oui pour que le site constitue un lieu de réponses aux préoccupations pédagogiques et didactiques des enseignants de français.
    Mais pour que cela fonctionne il faudrait constituer un petit groupe de travail chargé de récolter ces contributions et les adapter à leur mise en ligne (nécessaires réajustements pour les éditer). Cela ne peut reposer sur les épaules d’une seule personne responsable du site : charge de travail. (MJ)

    8)b)
    Les ateliers doivent être ces lieux de débat-action. Avant de “décentraliser”, nous avons besoin de discussions sur le fond au niveau national. Nous devons faire des choix précis sur les manières de former à l’enseignement-apprentissage du français.
    Chaque démission d’un membre du C.A. portant sur le fond doit donner lieu à un débat de fond, indispensable pour l’écriture du Nouveau Manifeste (DSt)

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