La ruse : mensonges, tromperies, subterfuges etc… (décembre 2013)
Dans les contes, cette activité humaine est attribuée à différents personnages-types, selon les cultures. Pour nous, c’est le renard qui incarne « le rusé », héritage d’Esope à travers le Roman de Renart et les Fables de La Fontaine. Mais en Afrique, ce rôle est souvent assumé par le lièvre ou le chacal, en Inde par le singe… et l’univers des contes en propose certainement bien d’autres incarnations !
Comme les récits de ruse les plus typiques sont ceux où un prédateur utilise un stratagème pour s’emparer de sa proie[1], il est utile d’installer d’abord ce « script[2] » qui jouera le rôle d’une référence de base dans la culture des élèves.
Mais il existe bien d’autres situations où un personnage peut recourir au mensonge. On pourra à ce sujet interroger le vocabulaire.
A partir de l’entrée[3] tromper (rouler, abuser) : trompeur (hypocrite, sournois)/ trompé (dupe, pigeon),tromperie, trompeuses (pour les apparences, en particulier), on peut s’interroger sur les différentes manières de tromper : mensonges, boniments, bobards, supercherie, etc… Qu’est-ce que tendre un piège ? Qu’est-ce que jouer un tour à quelqu’un ?
Il est donc intéressant à divers titres de comparer quelques histoires où un personnage recourt au mensonge, de façon à s’interroger sur ses motifs, qui peuvent être extrêmement variés, et sur les raisons de sa réussite ou de son échec.
· Un motif, la ruse : présentation des ouvrages recommandés par la sélection ministérielle 2013
· Des renards dans les histoires : présentation des ouvrages recommandés par la sélection ministérielle 2013
· Propositions pour des mises en réseaux autour du personnage du renard
· Propositions pour des réseaux sur le récit de ruse (à suivre)