Association française pour l’enseignement du français

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  • 24
    Fev

    Guerre et paix des langues

    Dossier de l'AEFTI à partir d'un Courrier de l'UNESCO
    Depuis la nuit des temps, les langues naissent, évoluent et meurent avec les sociétés dont elles sont issues.Mais leur disparition atteint aujourd’hui un rythme sans précédent, sous l’effet d’une sorte de «guerre» des langues, que la mondialisation accélère: l’immense majorité des 6 000 langues parlées actuellement dans le monde serait menacée d’extinction à court terme. La diversité linguistique est donc en péril, et avec elle un patrimoine de l’humanité: elle est le fondement de la diversité culturelle; cette dernière, à son t o u r, est essentielle pour connaître et maintenir la biodiversité (pp. 1 8 - 1 9 ) .

    Dans cette «guerre» aux multiples raisons, l ’ a n g l a i s, au niveau mondial (pp. 2 3 - 2 4 ) , et d’autres langues au niveau régional cherchent à s’imposer au détriment de langues «minoritaires». Sans toujours réussir, comme le prouvent les luttes du basque,du berbère ou du kiko u y o u ( p p. 24-28) pour assurer leur survie.

    Mais la «paix des langues» reste possible ( p. 2 9 ) . A travers une coopération internationale qui vise la promotion du bi ou du trilinguisme, n o t a m m e n t dans l’enseignement (pp. 3 0 - 3 1 ) ; grâce à des politiques linguistiques nationales,à l’exemple de l’Inde (pp. 3 3 - 3 4 ) ; par des initiatives venues de la base, comme celles des Shuars en Equateur, qui ont fait de la renaissance de leur langue le moteur d’une accession maîtrisée à la modernité (pp. 3 2 - 3 3 ) .

    Le cas des Zaparas (pp. 19 et 22), dans ce même pays, illustre un mouvement opposé: en raison de leur mobilisation trop tardive, leur langue semble condamnée à disparaître et, avec elle, l’existence même de ce groupe. Car le sort d’une langue dépend avant tout de l’intérêt que lui portent ses propres locuteurs, souligne le dernier article de ce dossier (pp. 3 5 - 3 6 ) .Mais il conclut que, a u cours du X X Ie s i è c l e, la disparition de langues «rares» pourrait s’accompagner de l’émergence de nouvelles langues métissées ou nées de la diversification de langues dominantes. Lire le dossier http://www.aefti.fr/AEFTI9_WEB/doc/guerrelangues.pdf

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