Association française pour l’enseignement du français

Collège

  • 06
    Juin

    Enseigner le français au collège. Mission impossible ? Rencontre GFEN-AFEF 26 juin 2013

    Collège Doisneau - 51 rue des Panoyaux 75020 Paris

                                                           Lire au format doc

     

     

     

    Les élèves n’écoutent pas la consigne … Ils peinent à se concentrer  … Is « résistent » à l’écrit, n’entrent pas dans les textes … Ils manquent de vocabulaire … Ils ne lisent pas … Les corrections ne leur servent à rien …

     

    Enseigner le français au collège

    Mission impossible ?

     

    L’exercice du métier devient de plus en plus difficile : aggravation des conditions de vie des élèves et des enseignants ; multiplication d’injonctions contradictoires ; formation insuffisante ; solitude grandissante au quotidien de l’activité professionnelle…

    Assignés à la toute-puissance (et à la culpabilité) ou condamnés à l’impuissance ?

     

    Pourtant il n’y a pas plus de fatalité à l’échec des élèves

    que d’impossibilité à enseigner.

     

    Cette journée se donne comme objectif d'explorer collectivement des activités ordinaires du cours, et d'envisager des stratégies pour que les élèves en tirent un réel parti et que les enseignants y reprennent goût.

    14h -15h30 : Deux ateliers en parallèle

    -       Les élèves « manquent » de vocabulaire et pourtant les « leçons » de mots ont peu d’effets, pas plus que les recherches de définitions et autres "répertoires"... ! Alors comment travailler le vocabulaire ? Atelier avec pistes de travail pour les classes

    -       Les élèves ne lisent pas les textes pour parvenir à répondre aux questions…ils ne tiennent pas compte des consignes… ! Alors devons-nous seulement apprendre à reformuler et à adapter nos consignes ? L’atelier propose au contraire un dispositif alternatif au questionnaire de lecture.

    15h30-17h : Deux ateliers en parallèle

    -       Les élèves résistent à un travail sur la lecture, vécu comme vérification-contrôle qui n’engage pas leur pensée. Comment les faire passer d’une posture de liseur à celle de lecteur ? Atelier avec pistes de travail pour les classes.

    -       « J’aime pas lire : le texte est trop long, y’a trop de mots difficiles et il est pas intéressant ! ». Ils n’aiment pas lire : faut-il alors seulement trouver les "bons" textes, plus attractifs ? Mais peut-on aimer lire quand on ne comprend pas tout à fait ce qu’on lit ? L’atelier présente un dispositif qui rende visible aux élèves ce qu’est le travail du lecteur.

    17h-18 h : Et pour continuer … Quelles stratégies collectives pour réfléchir nos pratiques, leur redonner sens y compris dans un contexte difficile, retrouver envies et espoirs, moteurs de nos actions pour transformer l'école et "retourner la peau" de notre métier."

    Télécharger le bulletin d'inscription

     

    Collège Doisneau -  51 rue des Panoyaux 75020 Paris. Métro Ménilmontant ou Père Lachaise

6 Commentaires

  • Turon

    21 Juin 2013 à 09:07

    Ce constat il y a longtemps que je l'ai fait.J'y ai longtemps réfléchi.La remédiation commence à l'école primaire.J'ai mis au point une méthode que j'expose dans mon livre publié aux éditions "Le manuscrit" sur internet : "La réussite pour tous à l'école" en version papier ou en version numérique Il est temps de" prendre le taureau par les cornes" lutter contre la passivité et delander aux enfants un effort de CREATION .Pierre Turon.
    NB Ma méthode vaut pour les classes du collège.

  • Chaminade Corinne

    22 Juin 2013 à 08:21

    Bonjour,
    J'ai bien conscience que cet encadré ne sert pas à prendre contact avec vous mais je ne sais pas comment le faire autrement.
    Je suis enseignante en français à Poitiers et ma collègue, Laurence Chabosseau, qui est membre du GFEN vient de me communiquer cette information car elle savait que je ne pourrais qu'être très intéressée par le contenu de vos ateliers. Est-il toujours possible de s'y inscrire? Pourriez-vous, si tel est le cas, m'indiquer comment il faut s'y prendre? Je vous remercie par avance et espère vraiment pouvoir assister à cette journée de mercredi.
    Cordialement,
    Corinne Chaminade
    Collège T. Renaudot
    86 280 Saint-Benoît

  • Youx Viviane

    22 Juin 2013 à 14:08

    Voici le lien pour l'inscription (aussi ajouté dans le texte de présentation : http://www.gfen.asso.fr/images/documents/actions/actions_groupes_2012/inscription_stage_fran_ais_juin13.pdf
    Vous ne donnez pas d'adresse internet à laquelle vous répondre, dommage.

  • PELTRE

    23 Juin 2013 à 21:11

    Je suis parent d'un garçon de 15 ans qui est en 3ème (je précise que mon mari est professeur de littérature mais je ne suis pas enseignante moi-même) c'est en cherchant des sujets (et des corrigés) pour le Brevet que je suis tombée sur votre site. Et je lis : "Les élèves n’écoutent pas la consigne … Ils peinent à se concentrer … Is « résistent » à l’écrit, n’entrent pas dans les textes … Ils manquent de vocabulaire … Ils ne lisent pas … Les corrections ne leur servent à rien" J'ai envie de hurler et je vous dis ceci : vous rendez-vous vraiment compte que les programmes qui sont "imposés" aux élèves ne peuvent pas les inciter à s'intéresser au français, ils sont rébarbatifs, compliqués, abscons ! Sur quelle planète vivez-vous donc, vous les enseignants ? Je me pose la question tous les jours. Pourtant mon fils est bon élève mais je le porte à bout de bras pour qu'il s'accroche en français (son père est enseignant de "français") La solution est la lecture, oui... mais quelles lectures sont proposées ? Nous changeons de siècle et tous les enseignements restent "bloqués" ; comme dit mon mari, ceux qui imposent ces programmes n'ont pas vu d'élèves depuis des lustres. Il faut savoir raison garder et adapter les programmes scolaires à l'époque surtout au bon sens. Commencez par cesser tous ces "objets d'étude" et autres aberrations. Lisez ce qu'en a écrit Jean d'Ormesson. Ouvrez vos oreilles et vos yeux ! Veuillez m'escusez d'avoir écrit ceci ici mais il fallait que je le fasse. Vos réponses seront les bienvenues. Merci

  • Anonyme

    27 Aou 2013 à 14:18

    Je suis tombée récemment sur ce site de l'Afef. Je suis moi-même enseignante de Lettres Modernes et je suis touchée par le message de cette maman dont le mari est aussi enseignant.
    Je suis touchée pour plusieurs raisons :

    - la première : tous les enseignants ne sont pas à mettre dans le même sac. Bien sûr certains individus restent sur leurs positions mais il existe aussi de nombreux groupes de recherches qui mettent en avant des innovations pédagogiques. Ces innovations ne sont pas légions, mais elles sont bien là et il serait, à mon sens, fort injuste de généraliser sur les enseignants.

    - la deuxième raison : les enfants aujourd'hui sont dans une société qui ne les poussent pas vers le sens critique, l'autonomie, la curiosité. Nous sommes dans un monde où rapidité, immédiateté, consommation, zapping, argent sont les valeurs principales. Je ne parle pas des cas individuels, mais bien de ce bain sociétal dans lequel nous sommes tous obligés de vivre et qui touche absolument tous les moments de notre vie (divertissement, travail, alimentation, culture...). Si les parents, et c'est là que leur rôle s'avère fondamental, n'éduquent pas leurs enfants à prendre le temps de vivre, à être tout simplement dans le calme, loin de la télévision et des représentations sociales, si les jeunes étaient plus au contact de la nature et de la "vie" en général, ils seraient certainement plus réceptifs à ce qu'on leur propose. Quand je dis à mes élèves que je ne regarde pas la télévision, ou seulement pour des films, j'assiste à un concours de "oh ", de "ah" et de "comment c'est possible?".
    Bien sûr il faut vivre avec son temps, mais à titre personnel je me révolte contre ce temps qui nie la qualité de vie au profit du rendement ou du culte du "non-ennui". Pour comprendre notre actualité il faut connaitre l'histoire des idées.

    Je ne crois pas qu'il faille accuser qui que ce soit (parents, profs, élèves, gouvernement, société) car je n'estime pas qu'il y ait tel ou tel coupable à conduire à l'échafaud. Bien souvent l'on se range derrière un bouc-émissaire parce que c'est bien facile. Je crois, et ce n'est que mon avis, qu'une des solutions au problème général qui touche notre jeunesse aujourd'hui se trouve dans le sursaut des consciences individuelles et personnelles (je sais qu'il y en a, chez les parents, les enseignants et même les élèves! ), dans la prise de conscience que chacun d'entre nous (jeunes, moins jeunes) contribue au bon fonctionnement de la société. Le travail de l'enseignant, quelque soit sa discipline (mais peut-être plus en Lettres ,en Histoire ou en Sciences) est d'apprendre à l'enfant, par l'éveil d'un véritable esprit critique, à vivre dans une société qui est pleine d'embûches et qui les tirent vers le rôle du consommateur.

    Bien cordialement.

  • omar

    09 Oct 2013 à 21:47

    bonjour
    je pense que la technologie a rendu l'élève paresseux.en effet autrefois pour elaborer un travail l'élève devait rendre visite à la bibliothèque , il devait lire mais aujourd'hui un simple click et il a tout. pour nous adultes l'internet par exemple est arrivé récemment il nous aide sans nous en rendre esclves mais pour un enfant qui a ouvert les yeux devant un micro je pense que les conséquences sont lourdes.
    merci

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