Association française pour l’enseignement du français

Qui sommes-nous ?

  • 08
    Jan

    Compte-rendu de l'Assemblée générale de l'AFEF

    Axes de réflexion et décisions prises le 12 décembre 2009 (Paris)

     

    Lors de l'assemblée générale (qui s'est tenue  le 12 décembre 2009 à l’Accueil Reille - 34, avenue Reille, 75014 Paris), le bilan moral de la présidente Viviane Youx, a fait apparaitre les différents axes de travail de l’association durant la dernière période d’activité entre septembre 2008 et décembre 2009 :

    v  La réactivation de la vie de l’association par :

    Ø  les rencontres-débats du samedi après-midi (sur des thèmes divers liés à l’enseignement du français : enseigner la littérature, l’orthographe, la littérature de jeunesse, avec les TICE, prendre en compte le plurilinguisme…) une fois par trimestre environ ;

    Ø  l’alimentation très régulière du site-blog par la diffusion d’informations nous assure un rôle important de circulation d’informations concernant l’enseignement du français, la didactique, la pédagogie, la culture ;

    Ø  la participation à des rencontres sur l’apprentissage de la lecture, sur la formation, sur le plurilinguisme, au Salon de l’Education, au Forum des enseignants innovants, au Salon Educatice a permis l’ouverture de nouveaux chantiers, auxquels il faut ajouter le militantisme renouvelé pour l’application de l’orthographe rectifiée (à noter que l’AIROE, récemment dissoute, verse son reliquat à l’AFEF pour qu’elle continue son action).

    v  La représentation de l’association et sa visibilité :

    Ø  un réseau d’associations se met peu à peu en place grâce à ces rencontres, mais aussi à l’utilisation d’internet qui permet la circulation rapide d’informations, et l’AFEF y participe activement ;

    Ø  la fréquentation du site-blog est importante, et en croissance constante, grâce à un travail sur le référencement et à l’alimentation très régulière ;

    Ø  la réponse rapide aux journalistes sur les sujets d’actualité a assuré une présence régulière dans les médias ;

    Ø  notre présence est forte au sein de la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français), à laquelle l’AFEF adhère, comme la plupart des associations de professeurs de français du monde ; l’ouverture à la francophonie et au français comme langue seconde ou étrangère a pris, ces dernières années, un sens de plus en plus fort.

    v  Les liens entre l’association et sa revue :

    Ø  Le Français Aujourd’hui est la vitrine de nos idées, certains numéros collent plus à l’actualité que d’autres, mais un numéro apparemment décalé pourra se révéler, quelque temps plus tard, comme un formidable révélateur d’évolution de la pensée.

    Ø  Notre revue est souvent considérée comme trop universitaire ; mais le positionnement est souvent difficile à trouver. L’AFEF s’est toujours prononcée contre les « prêt-à-utiliser », d’autres supports le font. Plus que de difficulté de lecture, notre revue semble souffrir d’un manque d’appétence contemporain pour une lecture certes un peu exigeante, mais indispensable pour prendre du recul.

    Ø  Afin de lutter contre un éloignement entre comité de rédaction de la revue et Conseil d’Administration (dont l’association et la revue ont toujours souffert), et qui risquait de s’accentuer encore plus depuis la reprise de la fabrication et de la diffusion du FA par l’éditeur Armand Colin (janvier 2005), la présidente assiste à toutes les réunions du Comité de Rédaction, accompagnée régulièrement par la secrétaire. Le Comité de Rédaction a entendu les critiques sur la lisibilité de la revue et fait de gros efforts pour traquer les articles qui pourraient paraitre trop universitaires ou peu lisibles.

    v  Les difficultés que rencontre l’AFEF actuellement :

    Ø  La diffusion sur le terrain est difficile, certes, mais le débat entre enseignants de terrain et enseignants chercheurs parait un peu stérile, il s’agit plutôt d’une différence de statut. Les professeurs de terrain n’ont probablement pas le temps ni l’envie de s’investir actuellement, mais notre représentativité en est-elle amoindrie pour autant ?

    Ø  Le contexte est peu porteur pour le travail militant ; un contexte nouveau émerge, notamment créé par de nouveaux modes de communication entre enseignants par les réseaux sociaux et les blogs sur internet, dont nous ne mesurons pas actuellement toute la portée ; l’immédiateté enlève probablement un peu de la concentration nécessaire au recul et à la distance.

    Ø  Il faut bien noter qu’en France, rien n’est fait pour faciliter la connaissance et diffusion des associations sur le terrain contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays, au Québec notamment où les associations sont organismes de formation dument reconnus et relayés par le Ministère.

    Ø  Le nombre des adhésions est en baisse, pour ces différentes raisons probablement, mais aussi par négligence, oubli ; certains se considèrent comme adhérents alors qu’ils n’ont pas pensé à régler leur cotisation depuis un certain temps. Le suivi des adhésions en ligne, après des erreurs et des doublons (qui ont été réparés), devrait permettre de faciliter les choses.

    v  L’état des comptes :

    Ø  Grâce à une gestion saine et claire, et à des dépenses limitées, notre bilan financier est équilibré.

    Ø  Notre association dispose d’un compte sur livret qui lui assure des intérêts et une légère sécurité.

    Ø  Les dépenses sont essentiellement des frais de déplacement et de locations de salles (pour lesquelles nous privilégions toujours les solutions les plus économiques).

    v  Les questions qui se posent :

    Ø  Comment mobiliser, motiver ? Certains proposent un colloque, mais nos dernières tentatives n’ont pas été fructueuses.

    Ø  Faut-il refonder l’association ? Changer son nom ? Changer son objet ?

    Ø  Comment renouveler et augmenter le vivier de bénévoles actifs dans l’association ? Même si le nombre de militants vraiment actifs n’a jamais été élevé, il est nécessaire d’avoir toujours un petit nombre de bénévoles facilement mobilisables. Etre membre du Conseil d’Administration suppose un engagement, réactivité, participation et action au sein de l’association devenant une priorité.

    v  Les options pour l’avenir décidées par l’Assemblée Générale lors de ses votes : l’association est prorogée, elle garde le même nom pour l’instant, mais l’AG mandate un groupe pour faire des propositions et mettre en place de nouvelles directions de travail :

    Ø  Créer plusieurs sous-groupes de travail : revue, lettre d’information, FLS/FLE, orthographe…

    Ø  Poursuivre les rencontres-débats, notamment sur les valeurs de l’AFEF.

    Ø  Aller vers les facultés pour faire connaitre l’AFEF aux futurs enseignants.

    Ø  Organiser une rencontre-débat en réseau avec d’autres enseignants (GFEN, CRAP, AGEEM…) sur l’éducabilité.

    Ø  Mener une réflexion sur l’intégration des élèves non-francophones à l’intérieur des classes ordinaires.

    Ø  Faire évoluer le site en ouvrant différentes rubriques faciles d’accès pour faciliter la consultation et l’interactivité.

    Ø  Le groupe mandaté par l’AG, élu à l’unanimité est composé de : Marie - France Bishop ; Bénédicte Etienne ;  Josette Geslin ; Martine Louveau ; Sadia Pamart- Aîd Briim ; Dominique Seghetchian ; Joelle Thebault ;  Viviane Youx. 

    Ø  Le nouveau CA (auquel il faut ajouter Jacques David, rédacteur en chef de la revue, membre de droit) constitue le nouveau Conseil d’Administration de l’AFEF. Il doit se retrouver pour une première réunion de travail le samedi 23 janvier.

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